
Les rares études sur le sujet montrent qu’un investissement dans "l’activité physique adaptée" se traduit par une amélioration de l’état de santé des patients et une baisse des dépenses d’assurance-maladie.
Après avoir rappelé les résultats des études scientifiques établissant des liens entre l’activité physique et sportive et la santé, la mission montre que le cadre juridique du "sport santé" doit être précisé. Elle dresse un bilan des nombreux projets mis en place au niveau local en la matière.
Enfin, la mission esquisse les grandes lignes d’un cahier des charges des futures maisons "sport santé" afin de répondre aux besoins des usagers et des principaux acteurs du secteur.
La prescription d’activité physique : une possibilité peu utilisée
Quant à la loi santé de 2016 et son décret d’application de 2017, le rapport met en évidence un manque d’appropriation par les médecins traitants d’une initiative encore peu relayée auprès des professionnels de santé et non prise en charge financièrement par l’Assurance maladie.
Le rôle central de l’animation de réseau et le rôle d’éventuelles maisons "sport santé"
La mission a constaté sur le terrain le rôle crucial d’animation de réseau sur un modèle de "guichet unique". Les maisons "sport santé", dont la création a été annoncée dans la feuille de route de la ministre des Sports, devraient prendre appui sur les réseaux existants. Le concept des maisons "sport santé" doit être bien défini avant leur mise en place et reposer sur un cahier des charges précis dont le rapport propose une ébauche.
La question du financement des activités physiques pour les patients atteints de maladies chroniques
Enfin, le rapport estime que la question du financement par l’Assurance maladie des activités physiques et sportives pour les patients en affection de longue durée (ALD) doit être tranchée en amont de la création des maisons "sport santé" sur le fondement des référentiels que la Haute autorité de santé doit prochainement publier.
La mission propose d’expérimenter le financement d’un bilan médico-sportif et motivationnel et d’un programme d’activité physique adaptée pour les patients atteints de certaines ALD dont l’effet de l’activité sur l’évolution de la maladie est incontestable (cancer du sein et du colon entre autres).
IGAS - Rapport 2017-126R - 2018-04-24
Après avoir rappelé les résultats des études scientifiques établissant des liens entre l’activité physique et sportive et la santé, la mission montre que le cadre juridique du "sport santé" doit être précisé. Elle dresse un bilan des nombreux projets mis en place au niveau local en la matière.
Enfin, la mission esquisse les grandes lignes d’un cahier des charges des futures maisons "sport santé" afin de répondre aux besoins des usagers et des principaux acteurs du secteur.
La prescription d’activité physique : une possibilité peu utilisée
Quant à la loi santé de 2016 et son décret d’application de 2017, le rapport met en évidence un manque d’appropriation par les médecins traitants d’une initiative encore peu relayée auprès des professionnels de santé et non prise en charge financièrement par l’Assurance maladie.
Le rôle central de l’animation de réseau et le rôle d’éventuelles maisons "sport santé"
La mission a constaté sur le terrain le rôle crucial d’animation de réseau sur un modèle de "guichet unique". Les maisons "sport santé", dont la création a été annoncée dans la feuille de route de la ministre des Sports, devraient prendre appui sur les réseaux existants. Le concept des maisons "sport santé" doit être bien défini avant leur mise en place et reposer sur un cahier des charges précis dont le rapport propose une ébauche.
La question du financement des activités physiques pour les patients atteints de maladies chroniques
Enfin, le rapport estime que la question du financement par l’Assurance maladie des activités physiques et sportives pour les patients en affection de longue durée (ALD) doit être tranchée en amont de la création des maisons "sport santé" sur le fondement des référentiels que la Haute autorité de santé doit prochainement publier.
La mission propose d’expérimenter le financement d’un bilan médico-sportif et motivationnel et d’un programme d’activité physique adaptée pour les patients atteints de certaines ALD dont l’effet de l’activité sur l’évolution de la maladie est incontestable (cancer du sein et du colon entre autres).
IGAS - Rapport 2017-126R - 2018-04-24
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