Si la compensation du coût de l’enfant apparaît comme centrale dans la définition des politiques familiales et sociales, la mesure de ce coût reste un exercice difficile et fortement dépendant des hypothèses et méthodes retenues. Les dernières données disponibles issues de l’enquête Budget de famille 2011 de l’Insee, invitent à revisiter la question.
Le premier article décrit l’évolution entre 2001 et 2011 des dépenses des ménages avec ou sans enfant, les structures de consommation se modifiant de conserve avec les caractéristiques sociales des familles. Il montre ainsi une plus grande proximité en 2011 des structures de consommation des familles monoparentales et des personnes seules, tandis que celles des couples avec enfant(s) et sans enfant s’éloignent, par rapport à 2001.
La seconde étude ré-explore la question des échelles d’équivalence, à partir de l’expression du ressenti des ménages sur leur niveau de vie. La confrontation des résultats obtenus à partir de données de 1995 à 2011 montre une relative stabilité des estimations, mais également la dépendance des estimations à l’indicateur de niveau de vie retenu. Elle montre aussi l’intérêt de considérer la situation des familles monoparentales de façon plus fine que ne le font les échelles actuellement utilisées en Europe, et d’envisager, au-delà du seuil de 14 ans conventionnellement retenu, la possibilité d’autres modulations en fonction de l’âge.
DREES - Solidarité et Santé n° 62 - 2015-05-29
Le premier article décrit l’évolution entre 2001 et 2011 des dépenses des ménages avec ou sans enfant, les structures de consommation se modifiant de conserve avec les caractéristiques sociales des familles. Il montre ainsi une plus grande proximité en 2011 des structures de consommation des familles monoparentales et des personnes seules, tandis que celles des couples avec enfant(s) et sans enfant s’éloignent, par rapport à 2001.
La seconde étude ré-explore la question des échelles d’équivalence, à partir de l’expression du ressenti des ménages sur leur niveau de vie. La confrontation des résultats obtenus à partir de données de 1995 à 2011 montre une relative stabilité des estimations, mais également la dépendance des estimations à l’indicateur de niveau de vie retenu. Elle montre aussi l’intérêt de considérer la situation des familles monoparentales de façon plus fine que ne le font les échelles actuellement utilisées en Europe, et d’envisager, au-delà du seuil de 14 ans conventionnellement retenu, la possibilité d’autres modulations en fonction de l’âge.
DREES - Solidarité et Santé n° 62 - 2015-05-29
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