
Pour réaliser cette étude, l’analyse a porté sur les budgets principaux et annexes des 33 communautés d’agglomération métropolitaines de plus de 150 000 habitants, des 14 communautés urbaines, des 21 métropoles, ainsi que des 12 collectivités qui composent la Métropole du Grand Paris, et de leurs 2 869 communes membres.
En 2019, les interventions des territoires urbains ont dépassé les 80 milliards d’euros (y compris les nouvelles dépenses départementales liées au changement de statut de la Ville de Paris), et enregistrent une progression de 4,5 % soutenue essentiellement par la croissance des investissements.
Ces derniers progressent de 15 %, évolution caractéristique d’une fin de cycle électoral, qui s’observe tant du côté des communes (+ 16,6 %) que des groupements (+ 14,4 %), sans pour autant permettre d’atteindre le niveau global du mandat précédent.
Ils sont financés à 61 % par des ressources propres, ainsi que par un recours à l’emprunt en forte progression (+ 17 %). Sachant que le flux de remboursement de dette évolue quant à lui à un rythme quasi identique, on observe une légère croissance de l’encours de dette de 0,3 %, à un niveau de 62 milliards d’euros fin 2019.
Une partie de cette édition est dédiée à l’observation des particularités des territoires urbains confrontés à la crise sanitaire et économique qui en découle.
L’étude de certaines de leurs ressources, impactées par la baisse d’activité des secteurs particulièrement touchés par la crise, permet de mettre en avant leur potentielle fragilité financière à venir.
À titre d’illustration, le produit du principal impôt dit de production, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) de 8 des groupements étudiés, est supérieur à 100 % de leur épargne brute en 2019.
De même, sur les 320 collectivités présentes dans les territoires urbains qui collectent la taxe de séjour, cette dernière représente plus de 5 % de l’épargne brute pour 23 % d’entre elles.
5ème édition de la publication
En 2019, les interventions des territoires urbains ont dépassé les 80 milliards d’euros (y compris les nouvelles dépenses départementales liées au changement de statut de la Ville de Paris), et enregistrent une progression de 4,5 % soutenue essentiellement par la croissance des investissements.
Ces derniers progressent de 15 %, évolution caractéristique d’une fin de cycle électoral, qui s’observe tant du côté des communes (+ 16,6 %) que des groupements (+ 14,4 %), sans pour autant permettre d’atteindre le niveau global du mandat précédent.
Ils sont financés à 61 % par des ressources propres, ainsi que par un recours à l’emprunt en forte progression (+ 17 %). Sachant que le flux de remboursement de dette évolue quant à lui à un rythme quasi identique, on observe une légère croissance de l’encours de dette de 0,3 %, à un niveau de 62 milliards d’euros fin 2019.
Une partie de cette édition est dédiée à l’observation des particularités des territoires urbains confrontés à la crise sanitaire et économique qui en découle.
L’étude de certaines de leurs ressources, impactées par la baisse d’activité des secteurs particulièrement touchés par la crise, permet de mettre en avant leur potentielle fragilité financière à venir.
À titre d’illustration, le produit du principal impôt dit de production, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) de 8 des groupements étudiés, est supérieur à 100 % de leur épargne brute en 2019.
De même, sur les 320 collectivités présentes dans les territoires urbains qui collectent la taxe de séjour, cette dernière représente plus de 5 % de l’épargne brute pour 23 % d’entre elles.
5ème édition de la publication
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