
Tous mobilisés, les acteurs du logement rappellent que le logement est un bien de première nécessité qui impose une intervention publique. Face à la nécessité de production et de rénovation massive dont la France a besoin pour répondre à des besoins qui ne se démentent pas, la politique du logement ne peut être guidée par un souci d’économies de court terme. Face à l’urgence sociale et économique, un pacte productif pour le logement s’impose.
Les conséquences des décisions purement budgétaires prises par le Gouvernement, avec près de 6 milliards d’euros prélevés, entre 2018 et 2020, sur les organismes Hlm, se font d’ores et déjà sentir sur toute la chaîne du logement : recul des mises en chantier (-4%) et ralentissement de la rénovation notamment thermique (-3% au dernier trimestre 2018), hausse du nombre de demandeurs de logements sociaux (2 millions). A terme, la production de logements sociaux neufs pourrait baisser de moitié, et la réhabilitation des logements existants pourrait elle aussi connaître une baisse sensible…
AMF - Communiqué - 2019-03-12
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