
L’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV ) a étudié, avec le service statistique de l’Enseignement supérieur, les vœux d’orientation des lycéens des quartiers prioritaires de la politique de la ville sur la plateforme Admission Post Bac (APB) et les réponses obtenues. Au final, leurs aspirations sont moins élevées que les jeunes des autres quartiers et ils se retrouvent plus souvent sans affectation à l’issue de la procédure APB. Un risque moins lié à leur lieu de résidence qu’à leurs trajectoires scolaires.
La poursuite d’études dans l’enseignement supérieur permet une meilleure insertion professionnelle. Pourtant, en 2016, les lycéens domiciliés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) étaient moins nombreux que les autres à valider au moins une candidature sur la plateforme APB pour déclarer leurs vœux dans l’enseignement supérieur (88,0 % des inscrits, contre 93,2 % pour les autres élèves). En effet, parmi les 45 700 élèves de terminale résidant en QPV inscrits sur APB en 2016, seuls 40 200 candidats émettent et valident au moins une candidature en procédure normale.
Plus souvent confrontés à des problèmes financiers, les élèves d’origine modeste peuvent être freinés par le coût des études supérieures.
Celles-ci peuvent, en effet, impliquer des coûts supplémentaires, outre les frais d’inscription (logement, transport…). En outre, leur surreprésentation en bac professionnel, filière ayant davantage vocation à une insertion professionnelle rapide, limite également leurs vœux d’orientation post-bac.
Lorsqu’ils émettent des vœux, les lycéens des QPV candidatent plus souvent en BTS, filière privilégiée par les bacheliers professionnels.
Pour autant, quels que soient leur bac et leur niveau scolaire, les élèves des QPV postulent davantage en licence, première des filières non sélectives. Les élèves en filières générales, candidatent moins souvent en classe préparatoire aux grandes écoles, filière post-bac d’excellence, même s’ils obtiennent une mention au bac. Pour autant, une fois contrôlées les caractéristiques des élèves notamment en termes de niveau scolaire, origine sociale, type d’établissement fréquenté, le lieu de résidence a une incidence marginale sur une candidature d’un élève de terminale générale en CPGE.
Au final, à l’issue de la procédure APB, les lycéens de terminale des QPV se retrouvent plus souvent sans proposition par rapport aux jeunes des autres quartiers (9,5 %, contre 5,7%). Toutes choses égales par ailleurs, ce risque est plus important pour les jeunes préparant un bac professionnel.
CGET - Dossier complet - 2019- 07-16
La poursuite d’études dans l’enseignement supérieur permet une meilleure insertion professionnelle. Pourtant, en 2016, les lycéens domiciliés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) étaient moins nombreux que les autres à valider au moins une candidature sur la plateforme APB pour déclarer leurs vœux dans l’enseignement supérieur (88,0 % des inscrits, contre 93,2 % pour les autres élèves). En effet, parmi les 45 700 élèves de terminale résidant en QPV inscrits sur APB en 2016, seuls 40 200 candidats émettent et valident au moins une candidature en procédure normale.
Plus souvent confrontés à des problèmes financiers, les élèves d’origine modeste peuvent être freinés par le coût des études supérieures.
Celles-ci peuvent, en effet, impliquer des coûts supplémentaires, outre les frais d’inscription (logement, transport…). En outre, leur surreprésentation en bac professionnel, filière ayant davantage vocation à une insertion professionnelle rapide, limite également leurs vœux d’orientation post-bac.
Lorsqu’ils émettent des vœux, les lycéens des QPV candidatent plus souvent en BTS, filière privilégiée par les bacheliers professionnels.
Pour autant, quels que soient leur bac et leur niveau scolaire, les élèves des QPV postulent davantage en licence, première des filières non sélectives. Les élèves en filières générales, candidatent moins souvent en classe préparatoire aux grandes écoles, filière post-bac d’excellence, même s’ils obtiennent une mention au bac. Pour autant, une fois contrôlées les caractéristiques des élèves notamment en termes de niveau scolaire, origine sociale, type d’établissement fréquenté, le lieu de résidence a une incidence marginale sur une candidature d’un élève de terminale générale en CPGE.
Au final, à l’issue de la procédure APB, les lycéens de terminale des QPV se retrouvent plus souvent sans proposition par rapport aux jeunes des autres quartiers (9,5 %, contre 5,7%). Toutes choses égales par ailleurs, ce risque est plus important pour les jeunes préparant un bac professionnel.
CGET - Dossier complet - 2019- 07-16
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