
L’Association des Petites Villes de France (APVF), présidée par Christophe Bouillon, Ancien député de Seine-Maritime et Maire de Barentin, et dont le président délégué est Loïc Hervé, Vice-président du Sénat, alerte sur la responsabilité accrue qui pèse sur les maires pour la gestion des écoles en raison de l’épisode caniculaire intense qui touche une large partie du territoire.
Face à la vague de chaleur, les maires sont une nouvelle fois en première ligne. Entre les attentes légitimes des familles, la protection des personnels, les conditions d’accueil dégradées dans des écoles souvent mal isolées, et l’absence de cadre d’action clair ou de soutien structuré de l’État, les maires doivent assumer seuls des décisions complexes, comme la fermeture partielle ou totale des établissements. L’absence de directives précises ou de coordination assumée par l’État, notamment à travers les préfets et les recteurs, crée un sentiment d’abandon et d’impréparation face à un phénomène pourtant désormais connu : les pics de chaleur à répétition.
Cette situation souligne le manque d’anticipation face à des phénomènes climatiques de plus en plus récurrents. L’État ne peut pas continuer à s’en remettre aux maires sans leur donner les outils, les moyens et l’appui nécessaires. Il est urgent de bâtir une stratégie cohérente et partagée de gestion de ces épisodes extrêmes, appelés à devenir plus fréquents.
Au-delà de l’urgence, l’APVF rappelle que cette crise met en lumière un enjeu de fond : celui de la rénovation thermique des bâtiments scolaires. Trop de salles de classe sont aujourd’hui inadaptées en période de chaleur. La baisse du Fonds vert décidée par le gouvernement compromet gravement les efforts engagés par les communes pour adapter leurs infrastructures. Ce signal est non seulement incompréhensible, mais contre-productif.
Les petites villes n’ont plus le temps d’attendre. L’APVF appelle l’État à prendre ses responsabilités, à mieux anticiper les effets du dérèglement climatique et à construire, avec les territoires, une politique d’adaptation ambitieuse, dotée de financements à la hauteur des enjeux.
APVF - Communiqué complet
Face à la vague de chaleur, les maires sont une nouvelle fois en première ligne. Entre les attentes légitimes des familles, la protection des personnels, les conditions d’accueil dégradées dans des écoles souvent mal isolées, et l’absence de cadre d’action clair ou de soutien structuré de l’État, les maires doivent assumer seuls des décisions complexes, comme la fermeture partielle ou totale des établissements. L’absence de directives précises ou de coordination assumée par l’État, notamment à travers les préfets et les recteurs, crée un sentiment d’abandon et d’impréparation face à un phénomène pourtant désormais connu : les pics de chaleur à répétition.
Cette situation souligne le manque d’anticipation face à des phénomènes climatiques de plus en plus récurrents. L’État ne peut pas continuer à s’en remettre aux maires sans leur donner les outils, les moyens et l’appui nécessaires. Il est urgent de bâtir une stratégie cohérente et partagée de gestion de ces épisodes extrêmes, appelés à devenir plus fréquents.
Au-delà de l’urgence, l’APVF rappelle que cette crise met en lumière un enjeu de fond : celui de la rénovation thermique des bâtiments scolaires. Trop de salles de classe sont aujourd’hui inadaptées en période de chaleur. La baisse du Fonds vert décidée par le gouvernement compromet gravement les efforts engagés par les communes pour adapter leurs infrastructures. Ce signal est non seulement incompréhensible, mais contre-productif.
Les petites villes n’ont plus le temps d’attendre. L’APVF appelle l’État à prendre ses responsabilités, à mieux anticiper les effets du dérèglement climatique et à construire, avec les territoires, une politique d’adaptation ambitieuse, dotée de financements à la hauteur des enjeux.
APVF - Communiqué complet
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