
Texte adopté en navette > L'Assemblée vote a adopté le projet de loi par scrutin public: 505 députés ont voté "pour", 18 "contre" et 24 se sont abstenus.
Ce projet de loi adapte le dispositif français, issu de la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, au nouveau cadre juridique européen, instauré par le règlement et la directive du 27 avril 2016. Outre un cadre unifié et protecteur pour les données personnelles des Européens, le règlement instaure de nouveaux droits pour les citoyens, en particulier un droit à la portabilité des données personnelles, un droit à l’effacement élargi, le droit de recourir à des actions collectives et un droit à réparation du dommage subi.
Dans un souci de simplification des règles pour les acteurs économiques, qui soit compatible avec un haut niveau de protection pour les citoyens, le projet de loi substitue au système actuel de contrôle a priori, fondé sur les régimes de déclaration et d’autorisation préalables, une logique de conformité et de responsabilité tout au long de la mise en œuvre du traitement. En contrepartie de cette responsabilisation des acteurs, les pouvoirs de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) et les sanctions encourues sont renforcés.
A noter l'adoption de l’amendement abaissant de 16 à 15 ans l’âge à partir duquel un mineur pourra consentir seul au traitement des données qui le concerne, et soumettant le traitement de données relatives à un mineur de moins de 15 ans au double consentement des parents et du mineur.
Assemblée nationale - PL adopté en 1ère lecture - 2018-02-13
Ce projet de loi adapte le dispositif français, issu de la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, au nouveau cadre juridique européen, instauré par le règlement et la directive du 27 avril 2016. Outre un cadre unifié et protecteur pour les données personnelles des Européens, le règlement instaure de nouveaux droits pour les citoyens, en particulier un droit à la portabilité des données personnelles, un droit à l’effacement élargi, le droit de recourir à des actions collectives et un droit à réparation du dommage subi.
Dans un souci de simplification des règles pour les acteurs économiques, qui soit compatible avec un haut niveau de protection pour les citoyens, le projet de loi substitue au système actuel de contrôle a priori, fondé sur les régimes de déclaration et d’autorisation préalables, une logique de conformité et de responsabilité tout au long de la mise en œuvre du traitement. En contrepartie de cette responsabilisation des acteurs, les pouvoirs de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) et les sanctions encourues sont renforcés.
A noter l'adoption de l’amendement abaissant de 16 à 15 ans l’âge à partir duquel un mineur pourra consentir seul au traitement des données qui le concerne, et soumettant le traitement de données relatives à un mineur de moins de 15 ans au double consentement des parents et du mineur.
Assemblée nationale - PL adopté en 1ère lecture - 2018-02-13
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