Extrait de réponse: "… l’un des objectifs attribués à Bpifrance, la banque publique d’investissement, est de combler les failles de marché en matière de financement de l’économie.
De ce point de vue, le bilan des activités de la BPI en 2014 est éloquent. Ainsi, elle a préfinancé le CICE pour plus de 17 000 entreprises, et cela alors que les banques privées refusent de réaliser un tel préfinancement. Autre chiffre : 1,7 milliard d’euros de prêts de développement a été octroyé pour financer les investissements immatériels. Ces prêts se caractérisent par le fait qu’il n’y a pas de garantie demandée. Il s’agit également d’un besoin réel des entreprises qui, là non plus, n’est pas satisfait par les établissements bancaires traditionnels. Enfin, je citerai l’exemple du financement de l’innovation : plus de 1 milliard d’euros a été mobilisé, ce qui a permis d’accompagner plus de 4 600 entreprises. (…)
S’agissant spécifiquement des entreprises en difficulté, la BPI intervient notamment en garantie des banques privées pour permettre l’octroi de financements à court terme.(…)
Il faut certainement que nous favorisions le développement de structures telles que le fonds régional d’investissement Rhône-Alpes ou encore le fonds Opportunités régions, dans lesquels la Banque publique a investi. Ces nouveaux modèles de financement doivent poursuivre leur développement afin d’être au plus près des besoins des entreprises, en particulier de celles qui sont en difficulté. Nous travaillons actuellement avec la BPI pour généraliser de telles initiatives afin d’aider à combler le manque de financement sur ce segment des entreprises en difficulté.
Assemblée Nationale - Question orale - 2015-06-16
De ce point de vue, le bilan des activités de la BPI en 2014 est éloquent. Ainsi, elle a préfinancé le CICE pour plus de 17 000 entreprises, et cela alors que les banques privées refusent de réaliser un tel préfinancement. Autre chiffre : 1,7 milliard d’euros de prêts de développement a été octroyé pour financer les investissements immatériels. Ces prêts se caractérisent par le fait qu’il n’y a pas de garantie demandée. Il s’agit également d’un besoin réel des entreprises qui, là non plus, n’est pas satisfait par les établissements bancaires traditionnels. Enfin, je citerai l’exemple du financement de l’innovation : plus de 1 milliard d’euros a été mobilisé, ce qui a permis d’accompagner plus de 4 600 entreprises. (…)
S’agissant spécifiquement des entreprises en difficulté, la BPI intervient notamment en garantie des banques privées pour permettre l’octroi de financements à court terme.(…)
Il faut certainement que nous favorisions le développement de structures telles que le fonds régional d’investissement Rhône-Alpes ou encore le fonds Opportunités régions, dans lesquels la Banque publique a investi. Ces nouveaux modèles de financement doivent poursuivre leur développement afin d’être au plus près des besoins des entreprises, en particulier de celles qui sont en difficulté. Nous travaillons actuellement avec la BPI pour généraliser de telles initiatives afin d’aider à combler le manque de financement sur ce segment des entreprises en difficulté.
Assemblée Nationale - Question orale - 2015-06-16
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