
Introduction de l'article "… Comment comprendre certaines attitudes radicales observées aujourd’hui dans des quartiers populaires vis-à-vis des institutions et des politiques ?
Très récemment la Gazette des Communes relevait à travers ses interlocuteurs qu’avec le nouveau confinement, les difficultés matérielles aggravées par la crise sanitaire, "“s’entremêlent” […] avec une tension liée aux suites de l’assassinat de Samuel Paty par un terroriste islamiste."
Et de souligner des prises de paroles particulièrement ambiguës, radicales et parfois confuses, voire complotistes, vis-à-vis des caricatures, de la stigmatisation des populations des quartiers et de la politique de la ville. Or, cet état de fait, cette "déformation de la réalité" parfois assumée, résulte d’un engrenage que j’ai pu déjà identifier sur mes terrains il y a plus de 20 ans.
Certes la situation des "banlieues" aujourd’hui n’est pas toujours aussi caricaturale que l’image présentée dans des médias, comme le montrait le rapport d’Hakim El Karoui qui montre les nombreuses opportunités socio-économiques de ces quartiers.
Reste que les sentiments d’inégalité et d’injustice nourris par les discriminations de tout ordre depuis des années alimentent aujourd’hui le passage un ressentiment qu’il oriente certains jeunes vers des chemins (retrait de la vie sociale, cycle sociale vers la délinquance, pratiques religieuses plus assidues, rébellions et provocations) plus radicaux et toujours plus excluants…."
Article complet >> The Conversation / Eric Marliere
Article sous licence Creative Commons
Très récemment la Gazette des Communes relevait à travers ses interlocuteurs qu’avec le nouveau confinement, les difficultés matérielles aggravées par la crise sanitaire, "“s’entremêlent” […] avec une tension liée aux suites de l’assassinat de Samuel Paty par un terroriste islamiste."
Et de souligner des prises de paroles particulièrement ambiguës, radicales et parfois confuses, voire complotistes, vis-à-vis des caricatures, de la stigmatisation des populations des quartiers et de la politique de la ville. Or, cet état de fait, cette "déformation de la réalité" parfois assumée, résulte d’un engrenage que j’ai pu déjà identifier sur mes terrains il y a plus de 20 ans.
Certes la situation des "banlieues" aujourd’hui n’est pas toujours aussi caricaturale que l’image présentée dans des médias, comme le montrait le rapport d’Hakim El Karoui qui montre les nombreuses opportunités socio-économiques de ces quartiers.
Reste que les sentiments d’inégalité et d’injustice nourris par les discriminations de tout ordre depuis des années alimentent aujourd’hui le passage un ressentiment qu’il oriente certains jeunes vers des chemins (retrait de la vie sociale, cycle sociale vers la délinquance, pratiques religieuses plus assidues, rébellions et provocations) plus radicaux et toujours plus excluants…."
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