Un projet de décision visant à relever les limites d'émission de voiture diesel pour les oxydes d'azote (NOx) jusqu'à 110%, avec l'introduction de la procédure de test tant attendue des émissions en conditions de conduite réelles, n'est ni expliqué ni justifié, et porterait atteinte à l'application des normes existantes de l'UE, ont déclaré les députés de la commission de l'environnement, dans une résolution votée lundi, qui s'oppose au projet. Le Parlement a un droit de veto sur la proposition.
La commission de l'environnement s'est opposée à l'adoption de la mesure, en soulignant également que:
- La pollution de l'air provoque plus de 430.000 décès prématurés dans l'UE chaque année et coûte jusqu'à environ 940 milliards d'euros par an en raison de ses impacts sur la santé,
- Les oxydes d'azote (NOx) sont les principaux polluants de l'air qui provoquent, entre autres, cancer du poumon, asthme et de nombreuses maladies respiratoires, ainsi qu'une dégradation environnementale, tels que l'acidification et l'eutrophisation,
- Les gaz d'échappement des véhicules diesel sont une source principale de NOx dans les zones urbaines en Europe,
- De récentes analyses de la pollution de l'air par l'Agence européenne pour l'environnement attribuent 75.000 décès prématurés aux émissions de NO2 en Europe, avec 93% de tous les dépassements se produisant à proximité des routes.
Parlement européen - Commissions - 2015-12-15
Dans la même rubrique
-
JORF - Influenza aviaire - Abaissement du niveau de risque épizootique hautement pathogène à « négligeable » sur l'ensemble du territoire métropolitain.
-
Actu - Conseils pour lutter contre l’éco-anxiété
-
Doc - Les français face aux enjeux liés à l’environnement et à la transition énergétique à un an des élections municipales
-
Actu - "Vos questions" : le nouveau portail en ligne pour faciliter l'accès à une information territoriale fiable sur l'aménagement du territoire et la transition écologique
-
Actu - GEMAPI : « Le transfert de la compétence GEMAPI aux intercommunalités, sans moyens suffisants, fragilise les finances locales et met en difficulté la sécurité des personnes et des biens »