
L’étalement urbain et le grignotage progressif des sols par des constructions, des infrastructures routières ou des parkings est en effet à l’origine de la destruction d’habitats naturels et de continuités écologiques permettant à la faune sauvage de circuler. C’est pourquoi le plan biodiversité présenté par le gouvernement le 4 juillet 2018 prévoit d’atteindre à terme l’objectif de "zéro artificialisation nette" (ZAN).
Comment définir l’artificialisation des sols ? Quelles sont les principales causes de ce phénomène ? Peut-on réduire la consommation des espaces non artificialisés jusqu’à atteindre le ZAN et, si oui, à quelle échéance ?
Pour répondre à ces questions, il est d’abord essentiel de cerner précisément la notion d’artificialisation. Sur la base d’une analyse de la littérature existante, une définition vous est proposée ainsi qu'une analyse de l’évolution en France métropolitaine.
La caractérisation des déterminants de l’artificialisation des sols permet d’identifier les leviers permettant d’influer sur le phénomène.
Ont également été recensées les techniques permettant de renaturer les sols artificialisés, c’est-à-dire de favoriser le retour des sols transformés par l’homme à un état proche de leur état initial. Cette renaturation permet d’entrevoir les moyens de "réparer" l’artificialisation.
L’atteinte du ZAN nécessite ainsi de combiner réduction de l’artificialisation et renaturation des terres artificialisées.
L’utilisation d’un modèle économétrique développé par le Commissariat général au développement durable permet d’esquisser plusieurs trajectoires d’évolution des stocks de terres artificialisées cadastrées en fonction de la densification des logements existants et de l’importance de la rénovation urbaine.
Cet exercice de modélisation permet d’évaluer le rythme de réduction souhaitable du flux de terres artificialisées pour tendre vers le ZAN, l’intensité des efforts à fournir pour atteindre cet objectif en considérant la possibilité de renaturer le reliquat de terres artificialisées.
France Stratégie - Document complet - 2019-10-18
Comment définir l’artificialisation des sols ? Quelles sont les principales causes de ce phénomène ? Peut-on réduire la consommation des espaces non artificialisés jusqu’à atteindre le ZAN et, si oui, à quelle échéance ?
Pour répondre à ces questions, il est d’abord essentiel de cerner précisément la notion d’artificialisation. Sur la base d’une analyse de la littérature existante, une définition vous est proposée ainsi qu'une analyse de l’évolution en France métropolitaine.
La caractérisation des déterminants de l’artificialisation des sols permet d’identifier les leviers permettant d’influer sur le phénomène.
Ont également été recensées les techniques permettant de renaturer les sols artificialisés, c’est-à-dire de favoriser le retour des sols transformés par l’homme à un état proche de leur état initial. Cette renaturation permet d’entrevoir les moyens de "réparer" l’artificialisation.
L’atteinte du ZAN nécessite ainsi de combiner réduction de l’artificialisation et renaturation des terres artificialisées.
L’utilisation d’un modèle économétrique développé par le Commissariat général au développement durable permet d’esquisser plusieurs trajectoires d’évolution des stocks de terres artificialisées cadastrées en fonction de la densification des logements existants et de l’importance de la rénovation urbaine.
Cet exercice de modélisation permet d’évaluer le rythme de réduction souhaitable du flux de terres artificialisées pour tendre vers le ZAN, l’intensité des efforts à fournir pour atteindre cet objectif en considérant la possibilité de renaturer le reliquat de terres artificialisées.
France Stratégie - Document complet - 2019-10-18
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