
L’étude menée par l’IFOP en 2024 pour Gestes Propres avec le soutien d’Ecomaison met en lumière les comportements des Français face aux déchets encombrants en milieu urbain et péri-urbain. Cette enquête permet de mieux comprendre les pratiques à risque et d’identifier des leviers d’action pour lutter contre le dépôt sauvage.
Une mauvaise pratique répandue, parfois bien intentionnée
L'étude révèle que 25% des Français reconnaissent avoir déjà déposé un déchet encombrant dans l’espace public. En interrogeant un panel de citoyens admettant cette pratique, l’étude offre un nouveau regard sur ces gestes sous-jacents qui ne sont pas tous issus de mauvaises intentions.
Il est par exemple édifiant de constater qu’un objet toujours fonctionnel aura autant de chances de se retrouver dans un dépôt sauvage, en imaginant que cet objet puisse être récupéré et réutilisé.
Quels arguments utilisent les auteurs de dépôts sauvages pour justifier leurs actes ?
« Il nʼy a parfois pas dʼautres choix que dʼabandonner les gros déchets de cette façon (contraintes pour aller à la déchèterie, difficultés à transporter les déchets, etc). » - 25 % des auteurs de dépôts sauvages
« Je mʼimagine que cela peut intéresser dʼautres personnes, que ça peut rendre service. » - 46 % des auteurs de dépôts sauvages
« Quand il mʼarrive de déposer un gros déchet dans lʼespace public, je le fais dans un endroit bien visible, pour être certain(e) quʼil soit bien ramassé, jʼai lʼimpression de bien faire. » - 66 % des auteurs de dépôts sauvages
Une méconnaissance des solutions existantes
Bien que la majorité des Français soient conscients des conséquences négatives des dépôts sauvages (impact environnemental, insécurité, salubrité), 44% ignorent les solutions de collecte mises en place par leur collectivité.
Par ailleurs, 69% ne savent pas ce que deviennent leurs déchets une fois pris en charge, ce qui limite leur engagement dans des pratiques plus responsables. Par exemple, certains associent la déchetterie à la destruction, et préfèrent effectuer un dépôt sauvage pour « donner une chance » à leur objet d’être réutilisé.
Des perceptions variables selon le contexte
Bien que 40 % des répondants considèrent comme « inacceptable » le dépôt sauvage de gros déchets dans la rue, on constate une différence de perception importante selon le type de déchets : les Français sont réticents à abandonner de l'électroménager ou du matériel électronique, mais sont moins regardants pour d'autres objets encombrants comme les cartons, les jouets et les vêtements.
Le lieu de dépôt influence aussi grandement l’acceptabilité du dépôt sauvage : pour 59 % des répondants, un dépôt sauvage en milieu rural aura des répercussions bien plus importantes qu’en milieu urbain.
Quelles solutions pour réduire les dépôts sauvages ?
L'amende est vue comme un levier peu efficace en raison de la faible probabilité qu’elle soit réellement appliquée. En revanche, trois solutions suscitent une adhésion forte :
- Des actions citoyennes : obligation de participer à un ramassage collectif (74%)
- Un soutien aux équipes propreté : implication des habitants pour renforcer les services existants (69%)
- Des campagnes de sensibilisation : mieux informer pour favoriser les bons gestes (53%)
Les pistes d’actions recommandées par Gestes Propres
- Lutter contre certaines idées reçues : changer la perception du dépôt sauvage en déconstruisant l’idée qu’il s’agit d’un "don" et en valorisant les solutions alternatives.
- Encourager le réflexe d'information : favoriser l’accès à ces ressources et inciter les citoyens à s’en emparer, notamment à travers les collectivités, qui un rôle clé dans la diffusion d’informations sur la gestion des encombrants.
- Responsabiliser les citoyens : faire prendre conscience de l'impact des déchets abandonnés et mettre en place des actions concrètes pour enrayer le problème.
Gestes propres - Sondage complet
Pour savoir comment donner une seconde vie à vos objets, consultez quefairedemesdechets.ademe.fr !
Une mauvaise pratique répandue, parfois bien intentionnée
L'étude révèle que 25% des Français reconnaissent avoir déjà déposé un déchet encombrant dans l’espace public. En interrogeant un panel de citoyens admettant cette pratique, l’étude offre un nouveau regard sur ces gestes sous-jacents qui ne sont pas tous issus de mauvaises intentions.
Il est par exemple édifiant de constater qu’un objet toujours fonctionnel aura autant de chances de se retrouver dans un dépôt sauvage, en imaginant que cet objet puisse être récupéré et réutilisé.
Quels arguments utilisent les auteurs de dépôts sauvages pour justifier leurs actes ?
« Il nʼy a parfois pas dʼautres choix que dʼabandonner les gros déchets de cette façon (contraintes pour aller à la déchèterie, difficultés à transporter les déchets, etc). » - 25 % des auteurs de dépôts sauvages
« Je mʼimagine que cela peut intéresser dʼautres personnes, que ça peut rendre service. » - 46 % des auteurs de dépôts sauvages
« Quand il mʼarrive de déposer un gros déchet dans lʼespace public, je le fais dans un endroit bien visible, pour être certain(e) quʼil soit bien ramassé, jʼai lʼimpression de bien faire. » - 66 % des auteurs de dépôts sauvages
Une méconnaissance des solutions existantes
Bien que la majorité des Français soient conscients des conséquences négatives des dépôts sauvages (impact environnemental, insécurité, salubrité), 44% ignorent les solutions de collecte mises en place par leur collectivité.
Par ailleurs, 69% ne savent pas ce que deviennent leurs déchets une fois pris en charge, ce qui limite leur engagement dans des pratiques plus responsables. Par exemple, certains associent la déchetterie à la destruction, et préfèrent effectuer un dépôt sauvage pour « donner une chance » à leur objet d’être réutilisé.
Des perceptions variables selon le contexte
Bien que 40 % des répondants considèrent comme « inacceptable » le dépôt sauvage de gros déchets dans la rue, on constate une différence de perception importante selon le type de déchets : les Français sont réticents à abandonner de l'électroménager ou du matériel électronique, mais sont moins regardants pour d'autres objets encombrants comme les cartons, les jouets et les vêtements.
Le lieu de dépôt influence aussi grandement l’acceptabilité du dépôt sauvage : pour 59 % des répondants, un dépôt sauvage en milieu rural aura des répercussions bien plus importantes qu’en milieu urbain.
Quelles solutions pour réduire les dépôts sauvages ?
L'amende est vue comme un levier peu efficace en raison de la faible probabilité qu’elle soit réellement appliquée. En revanche, trois solutions suscitent une adhésion forte :
- Des actions citoyennes : obligation de participer à un ramassage collectif (74%)
- Un soutien aux équipes propreté : implication des habitants pour renforcer les services existants (69%)
- Des campagnes de sensibilisation : mieux informer pour favoriser les bons gestes (53%)
Les pistes d’actions recommandées par Gestes Propres
- Lutter contre certaines idées reçues : changer la perception du dépôt sauvage en déconstruisant l’idée qu’il s’agit d’un "don" et en valorisant les solutions alternatives.
- Encourager le réflexe d'information : favoriser l’accès à ces ressources et inciter les citoyens à s’en emparer, notamment à travers les collectivités, qui un rôle clé dans la diffusion d’informations sur la gestion des encombrants.
- Responsabiliser les citoyens : faire prendre conscience de l'impact des déchets abandonnés et mettre en place des actions concrètes pour enrayer le problème.
Gestes propres - Sondage complet
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