
Alors que le Gouvernement se saisit de la problématique de la revitalisation des centres villes en accordant, semble-t-il, une priorité aux villes moyennes, l'APVF se mobilise pour que les petites villes soient également prises en considération et avance des propositions.
L’APVF a adressé au Ministère de la Cohésion des territoires une contribution portant un diagnostic sur la situation et esquissant un certain nombre de propositions.
Dévitalisation des centres villes : un phénomène global qui touche particulièrement les petites et moyennes villes dans les régions les moins dynamiques
En France, la vacance commerciale progresse dans les centres villes depuis 2010, à raison d’un point par an. Certains territoires sont plus durement touchés que d’autres.
Des disparités selon la situation géographique
Sur le territoire national, les situations les plus exposées se concentrent dans le nord de la France et dans la "diagonale du vide", soit dans des régions confrontées plus globalement à un déclin économique et/ ou démographique durable. A l’inverse, les situations les plus préservées se rencontrent dans les grandes métropoles et sur le littoral, soit dans les régions en général les plus dynamiques en termes de création de richesse et/ou d’attraction résidentielle, dans la période récente. A noter également, la situation particulière des communes touristiques relativement épargnées par le phénomène.
Des disparités selon le poids démographique
Des situations contrastées apparaissent selon le poids de population. Les centres villes de petites et moyennes villes (les agglomérations urbaines entre 10 000 et 100.000 habitants) sont les plus affectés par le phénomène avec un taux de vacance commerciale de 12,1 % en 2016. Les centres villes de grandes villes moyennes (les agglomérations urbaines de 100.000 à 250.000 habitants) sont également affectés mais dans une moindre mesure (avec un taux de vacance commerciale de 10,3 % en 2016). Seuls les centres villes de grandes villes (les agglomérations urbaines de 250.000 à 500.000 habitants) et de métropoles (les agglomérations de plus de 500.000 habitants) semblent relativement épargnés par le phénomène (avec respectivement un taux de vacance commerciale de 8,5 % et de 6,9 % en 2016).
APVF - 2017-10-25
L’APVF a adressé au Ministère de la Cohésion des territoires une contribution portant un diagnostic sur la situation et esquissant un certain nombre de propositions.
Dévitalisation des centres villes : un phénomène global qui touche particulièrement les petites et moyennes villes dans les régions les moins dynamiques
En France, la vacance commerciale progresse dans les centres villes depuis 2010, à raison d’un point par an. Certains territoires sont plus durement touchés que d’autres.
Des disparités selon la situation géographique
Sur le territoire national, les situations les plus exposées se concentrent dans le nord de la France et dans la "diagonale du vide", soit dans des régions confrontées plus globalement à un déclin économique et/ ou démographique durable. A l’inverse, les situations les plus préservées se rencontrent dans les grandes métropoles et sur le littoral, soit dans les régions en général les plus dynamiques en termes de création de richesse et/ou d’attraction résidentielle, dans la période récente. A noter également, la situation particulière des communes touristiques relativement épargnées par le phénomène.
Des disparités selon le poids démographique
Des situations contrastées apparaissent selon le poids de population. Les centres villes de petites et moyennes villes (les agglomérations urbaines entre 10 000 et 100.000 habitants) sont les plus affectés par le phénomène avec un taux de vacance commerciale de 12,1 % en 2016. Les centres villes de grandes villes moyennes (les agglomérations urbaines de 100.000 à 250.000 habitants) sont également affectés mais dans une moindre mesure (avec un taux de vacance commerciale de 10,3 % en 2016). Seuls les centres villes de grandes villes (les agglomérations urbaines de 250.000 à 500.000 habitants) et de métropoles (les agglomérations de plus de 500.000 habitants) semblent relativement épargnés par le phénomène (avec respectivement un taux de vacance commerciale de 8,5 % et de 6,9 % en 2016).
APVF - 2017-10-25
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