Au début, Corinne hésitait. Ne sachant ni lire ni écrire, elle avait peur d’être "inutile". D’autant qu’à l’époque, elle se sentait "regardée", "mal à l’aise" dans son quartier d’Amiens (Somme) où elle élève seule ses six enfants. Alors pour échapper "aux mauvais regards", elle s’était décidée à sortir le moins possible.
C’est "grâce aux marcheuses", dit-elle, que la rue a retrouvé de sa convivialité. Et Corinne, sa confiance en elle. "Ça m’a appris à parler avec les élus, à dire ce qu’il ne va pas. Avec les marcheuses, maintenant on se voit même en dehors", se réjouit-elle, un petit four entre les doigts.
LE MONDE/Feriel Alouti - 2017-05-20
C’est "grâce aux marcheuses", dit-elle, que la rue a retrouvé de sa convivialité. Et Corinne, sa confiance en elle. "Ça m’a appris à parler avec les élus, à dire ce qu’il ne va pas. Avec les marcheuses, maintenant on se voit même en dehors", se réjouit-elle, un petit four entre les doigts.
LE MONDE/Feriel Alouti - 2017-05-20
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