
À l'issue du Conseil des ministres du 17 janvier 2018, le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé la décision d'abandonner le projet aéroportuaire du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes. Une "décision logique au regard de l'impasse devant laquelle se trouve ce dossier", a déclaré le Premier ministre pour qui "50 années d'hésitation n'ont jamais fait une évidence."
"Cette décision d'apaisement doit aussi être l'occasion d'un nouveau départ, l'occasion de construire différemment, intelligemment", a déclaré Édouard Philippe qui a souligné que le projet aéroportuaire du Grand Ouest "ne correspondait plus aux réalités actuelles de l'organisation aéroportuaire."
Le Premier ministre a indiqué que le réaménagement de l'aéroport de Nantes-Atlantique allait être effectué avec des mesures pour limiter les nuisances sonores. De même, l'aéroport de Rennes-Saint-Jacques sera agrandi et développé.
Parallèlement, le Grand-Ouest a besoin de solutions pour croître. Il a besoin d'être connecté au reste de la France et de l'Europe. Ce dont le territoire a besoin, "ce à quoi le Gouvernement s'engage, c'est que le [territoire] dispose de liaison faciles avec les autres métropoles européennes et de mettre en place des liaisons rapides avec les hubs des longs courriers internationaux", a-t-il précisé.
"Nous devons davantage jouer sur la complémentarité rail-air", a déclaré le Premier ministre qui a demandé à la ministre des Transports, Elisabeth Borgne, "d'étudier dans un délai de six mois les conditions de mise en œuvre de trois chantiers [consistant] à optimiser l'usage de Nantes Atlantique, à mettre en réseau les aéroports régionaux et à nous appuyer sur les lignes ferroviaires à grande vitesse pour rejoindre les plateformes aéroportuaire parisiennes."
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Le Premier ministre a indiqué que le réaménagement de l'aéroport de Nantes-Atlantique allait être effectué avec des mesures pour limiter les nuisances sonores. De même, l'aéroport de Rennes-Saint-Jacques sera agrandi et développé.
Parallèlement, le Grand-Ouest a besoin de solutions pour croître. Il a besoin d'être connecté au reste de la France et de l'Europe. Ce dont le territoire a besoin, "ce à quoi le Gouvernement s'engage, c'est que le [territoire] dispose de liaison faciles avec les autres métropoles européennes et de mettre en place des liaisons rapides avec les hubs des longs courriers internationaux", a-t-il précisé.
"Nous devons davantage jouer sur la complémentarité rail-air", a déclaré le Premier ministre qui a demandé à la ministre des Transports, Elisabeth Borgne, "d'étudier dans un délai de six mois les conditions de mise en œuvre de trois chantiers [consistant] à optimiser l'usage de Nantes Atlantique, à mettre en réseau les aéroports régionaux et à nous appuyer sur les lignes ferroviaires à grande vitesse pour rejoindre les plateformes aéroportuaire parisiennes."
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