
Ce qui s’impose au regard, dès lors que l’on pénètre dans toutes ces communes éloignées de la centralité nancéienne, c’est avant tout la présence de nombreux véhicules stationnés sur les trottoirs et aux abords des rues.
C’est également des vitrines aux rideaux de fer baissés depuis longtemps, des adolescents avec leurs smartphones et leurs scooters regroupés sur le perron de la mairie, autant de signes révélant une vie villageoise en profonde mutation (Dibie 2006).
Mais, si l’on s’arrête plus longuement dans ces villages, on note toujours dans les plus importants d’entre eux la présence de services qui sont l’occasion de rencontres et de discussions informelles, que ce soit à la mairie, devant l’école primaire ou la poste, qui sert de dépôt de gaz, à la boulangerie-épicerie, ou à la salle communale au sein de laquelle des bénévoles s’affairent pour organiser la brocante annuelle, la cérémonie des étrennes pour les aînés ou encore le prochain bal des pompiers…
Métropolitiques - 2017-10-30
Dans la même rubrique
-
Doc - La part de la population vivant en ville progresse moins rapidement
-
Actu - Communauté Quartiers de demain : retour sur les Cafés Croissants Quartiers et l'activité de 2024
-
Actu - Programme de l’Union européenne pour les villes : appel à contributions
-
Actu - Faire progresser l'accessibilité : intervention du Cerema pour accompagner un échange entre collectivités européennes
-
Actu - Peut-on vraiment se fier à ce top 10 des villes les "plus mal notées de France" ?