
Les maires des petites villes, réunis dans un contexte de crise démocratique, civique et économique, réaffirment leur rôle crucial en tant que pilier de la République. Ils dénoncent le désengagement de l’État, l’inflation normative, la violence croissante à l’encontre des élus, et réclament une reconnaissance statutaire de leur engagement.
Demandes prioritaires
1. Un véritable statut de l’élu local
Adoption rapide de la proposition de loi sénatoriale sur le statut de l’élu.
Revalorisation du régime indemnitaire des maires.
Clarification et sécurisation juridique sur la prise illégale d’intérêts.
2. Moyens financiers suffisants pour l’action locale
Refus d’un gel des recettes fiscales (année blanche).
Rejet du dispositif DILICO, voté sans étude d’impact.
Appel à une pluriannualité des recettes, gage de visibilité budgétaire.
----------------------
Réformes structurelles et simplification
- Mise en œuvre rapide des mesures de simplification issues de la mission Ravignon.
- Moratoire sur les charges non compensées.
- Appel à un choc de simplification dans le secteur du logement : révision des PLU, reconversion des friches.
- Nécessité d’un plan de relance européen pour la rénovation énergétique et la construction de logements.
----------------------
Services publics et enjeux sociaux
- Opposition aux coupes budgétaires menaçant les services publics de proximité (petite enfance, climat, vieillissement…).
- Appel à renforcer l’offre de soins : régulation de l’installation des médecins, mise en œuvre du pacte contre la désertification médicale.
- Demande de pérennisation des programmes de revitalisation, notamment "Petites Villes de Demain".
----------------------
Sécurité et ordre public
- Hausse des violences et du narcotrafic dans les petites villes.
- Demande d’une présence renforcée de l’État (police nationale, gendarmerie).
- Volonté que les polices municipales se recentrent sur la proximité, avec des moyens adaptés.
----------------------
Appel final
Les maires appellent à un pacte de confiance entre l’État et les collectivités : une décentralisation assumée, une écoute renforcée, et des moyens à la hauteur des défis (écologiques, sociaux, territoriaux).
Ils affirment que les petites villes, par leur échelle humaine et leur efficacité, sont au cœur des solutions pour relever les défis de la décennie.
Petites villes de France - Résolution du 13 juin 2025
Christophe Bouillon, président de l’APVF, a dénoncé une "offre de chocs" subie par les élus, ainsi que les nombreuses charges non compensées imposées par l’État.
À l’approche des élections municipales, la lassitude est palpable : une majorité d’élus hésitent à se représenter, confrontés à un sentiment d’impuissance et à un recul des services publics, en particulier dans les petites communes. L’APVF réclame des mesures fortes : renforcement du statut de l’élu, compensation obligatoire des transferts de compétences, et simplification des normes.
Dans ce contexte tendu, l’intervention du Premier ministre François Bayrou a principalement consisté à préparer les esprits à une rigueur budgétaire renforcée.
Il a évoqué un "danger mortel" pour les finances publiques et annoncé, comme seule mesure concrète, la reconduction du programme "Petites villes de demain" après 2026. Tout en affirmant que les collectivités ne sont pas responsables de la situation, il a prévenu que "tout le monde devra faire des efforts", laissant planer la menace d’une "année blanche" pour les finances locales. Ce discours a refroidi les attentes des maires, qui espéraient au contraire des signaux positifs après un mandat éprouvant, et une reconnaissance réelle de leur rôle de "derniers remparts" de la République.
Les débats ont aussi souligné l’urgence écologique à laquelle les petites villes sont confrontées.
Inondations, canicules, incendies : les effets du réchauffement climatique sont désormais tangibles partout. De nombreux maires ont témoigné de projets ambitieux d’aménagement pour adapter leurs territoires, souvent freinés par des délais excessifs et un manque de moyens. Si le Fonds vert a été salué, sa réduction drastique en 2025 a été très critiquée. Le président de l’APVF a appelé à un pacte de confiance entre l’État et les collectivités, soulignant que les maires sont prêts à agir, mais qu’ils ne peuvent le faire sans soutien stratégique, financier et réglementaire clair de l’État.
Demandes prioritaires
1. Un véritable statut de l’élu local
Adoption rapide de la proposition de loi sénatoriale sur le statut de l’élu.
Revalorisation du régime indemnitaire des maires.
Clarification et sécurisation juridique sur la prise illégale d’intérêts.
2. Moyens financiers suffisants pour l’action locale
Refus d’un gel des recettes fiscales (année blanche).
Rejet du dispositif DILICO, voté sans étude d’impact.
Appel à une pluriannualité des recettes, gage de visibilité budgétaire.
----------------------
Réformes structurelles et simplification
- Mise en œuvre rapide des mesures de simplification issues de la mission Ravignon.
- Moratoire sur les charges non compensées.
- Appel à un choc de simplification dans le secteur du logement : révision des PLU, reconversion des friches.
- Nécessité d’un plan de relance européen pour la rénovation énergétique et la construction de logements.
----------------------
Services publics et enjeux sociaux
- Opposition aux coupes budgétaires menaçant les services publics de proximité (petite enfance, climat, vieillissement…).
- Appel à renforcer l’offre de soins : régulation de l’installation des médecins, mise en œuvre du pacte contre la désertification médicale.
- Demande de pérennisation des programmes de revitalisation, notamment "Petites Villes de Demain".
----------------------
Sécurité et ordre public
- Hausse des violences et du narcotrafic dans les petites villes.
- Demande d’une présence renforcée de l’État (police nationale, gendarmerie).
- Volonté que les polices municipales se recentrent sur la proximité, avec des moyens adaptés.
----------------------
Appel final
Les maires appellent à un pacte de confiance entre l’État et les collectivités : une décentralisation assumée, une écoute renforcée, et des moyens à la hauteur des défis (écologiques, sociaux, territoriaux).
Ils affirment que les petites villes, par leur échelle humaine et leur efficacité, sont au cœur des solutions pour relever les défis de la décennie.
Petites villes de France - Résolution du 13 juin 2025
Christophe Bouillon, président de l’APVF, a dénoncé une "offre de chocs" subie par les élus, ainsi que les nombreuses charges non compensées imposées par l’État.
À l’approche des élections municipales, la lassitude est palpable : une majorité d’élus hésitent à se représenter, confrontés à un sentiment d’impuissance et à un recul des services publics, en particulier dans les petites communes. L’APVF réclame des mesures fortes : renforcement du statut de l’élu, compensation obligatoire des transferts de compétences, et simplification des normes.
Dans ce contexte tendu, l’intervention du Premier ministre François Bayrou a principalement consisté à préparer les esprits à une rigueur budgétaire renforcée.
Il a évoqué un "danger mortel" pour les finances publiques et annoncé, comme seule mesure concrète, la reconduction du programme "Petites villes de demain" après 2026. Tout en affirmant que les collectivités ne sont pas responsables de la situation, il a prévenu que "tout le monde devra faire des efforts", laissant planer la menace d’une "année blanche" pour les finances locales. Ce discours a refroidi les attentes des maires, qui espéraient au contraire des signaux positifs après un mandat éprouvant, et une reconnaissance réelle de leur rôle de "derniers remparts" de la République.
Les débats ont aussi souligné l’urgence écologique à laquelle les petites villes sont confrontées.
Inondations, canicules, incendies : les effets du réchauffement climatique sont désormais tangibles partout. De nombreux maires ont témoigné de projets ambitieux d’aménagement pour adapter leurs territoires, souvent freinés par des délais excessifs et un manque de moyens. Si le Fonds vert a été salué, sa réduction drastique en 2025 a été très critiquée. Le président de l’APVF a appelé à un pacte de confiance entre l’État et les collectivités, soulignant que les maires sont prêts à agir, mais qu’ils ne peuvent le faire sans soutien stratégique, financier et réglementaire clair de l’État.
Dans la même rubrique
-
Actu - Réveillons la démocratie dans nos communes !
-
RM - Inscription des personnes « Mortes pour la France » sur les monuments aux morts - Inscription facultative dans les autres communes où le défunt a un lien
-
Actu - Communes rurales et banlieues : Faire République ensemble
-
RM - État du protocole relatif à l'usage du drapeau tricolore
-
Actu - La reconnaissance des femmes âgées de 40 à 65 ans dans la société française