
Routes, zones urbaines, terres cultivées... En aménageant le territoire l'homme modifie considérablement les milieux. Pour mieux en caractériser les impacts sur les déplacements des animaux, essentiels au fonctionnement et à la biodiversité des écosystèmes, les scientifiques analysent de près leurs mouvements et modélisent le comportement d’une population dans un contexte de fragmentation des habitats.
Des distances deux à trois fois moins élevées dans les paysages modifiés
Plusieurs études ont analysé l’influence d’un changement de paysage sur les déplacements d’une ou de plusieurs espèces animales, mais peu ont été menées sur une grande diversité d’espèces et à l’échelle planétaire.
Les résultats d'une étude publiée dans la revue Science montrent que, sur une période de 5 à 10 jours, les distances parcourues par les mammifères dans les zones avec une forte empreinte humaine (dont l’indice HFI est supérieur à 36, tel qu’en Albany aux Etats-Unis) sont deux à trois fois moins élevées que celles parcourues dans des paysages plus naturels (…)
Cela n’est pas sans conséquences sur les écosystèmes et les services qu’ils fournissent. "En se mouvant, cerfs, chevreuils et autres mammifères transportent des graines végétales vers les espaces où ils s’installent et contribuent ainsi à la biodiversité des écosystèmes". Une problématique largement étudiée par l’équipe FONA à Irstea. "Cette réduction des distances parcourues peut également impacter les interactions entre espèces et modifier le réseau trophique" poursuit-il…
IRSTEA - 2018-03-12
Des distances deux à trois fois moins élevées dans les paysages modifiés
Plusieurs études ont analysé l’influence d’un changement de paysage sur les déplacements d’une ou de plusieurs espèces animales, mais peu ont été menées sur une grande diversité d’espèces et à l’échelle planétaire.
Les résultats d'une étude publiée dans la revue Science montrent que, sur une période de 5 à 10 jours, les distances parcourues par les mammifères dans les zones avec une forte empreinte humaine (dont l’indice HFI est supérieur à 36, tel qu’en Albany aux Etats-Unis) sont deux à trois fois moins élevées que celles parcourues dans des paysages plus naturels (…)
Cela n’est pas sans conséquences sur les écosystèmes et les services qu’ils fournissent. "En se mouvant, cerfs, chevreuils et autres mammifères transportent des graines végétales vers les espaces où ils s’installent et contribuent ainsi à la biodiversité des écosystèmes". Une problématique largement étudiée par l’équipe FONA à Irstea. "Cette réduction des distances parcourues peut également impacter les interactions entre espèces et modifier le réseau trophique" poursuit-il…
IRSTEA - 2018-03-12
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