
L’une des conditions de la réussite de la planification écologique consiste à lui donner une dimension de justice sociale. De ce point de vue, l’impôt progressif est sans doute le meilleur outil pour y parvenir.
La trajectoire de décarbonation de la France est désormais tracée. La première ministre, Elisabeth Borne, a donné, lundi 22 mai, la vision d’ensemble du gouvernement pour y parvenir. Les leviers sur lesquels agir ont été identifiés.
Entreprises, collectivités territoriales, ménages, chacun devra contribuer à l’effort collectif pour réduire les gaz à effet de serre dans les principaux secteurs émetteurs : transport, agriculture, industrie, bâtiment et énergie.
La question du financement reste entière. Il va falloir non seulement assumer les investissements nécessaires à la transition, mais aussi compenser le manque à gagner fiscal dû au ralentissement économique que celle-ci va provoquer. Le rapport l’a évalué à un quart de point de PIB. Ce sont près de 66 milliards d’euros par an qu’il faut trouver à compter de 2024.
L’accroissement de l’endettement semble inévitable. Mais, vu le niveau actuel de notre dette et la remontée des taux d’intérêt, les marges de manœuvre s’annoncent contraintes.
Il ne s’agit pas de céder une fois de plus à la tentation de faire de la hausse de l’impôt l’alpha et l’oméga des politiques publiques, mais d’y avoir recours de façon ponctuelle, alors que les circonstances sont exceptionnelles et pour une cause dont l’utilité publique ne souffre aucun débat.
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La trajectoire de décarbonation de la France est désormais tracée. La première ministre, Elisabeth Borne, a donné, lundi 22 mai, la vision d’ensemble du gouvernement pour y parvenir. Les leviers sur lesquels agir ont été identifiés.
Entreprises, collectivités territoriales, ménages, chacun devra contribuer à l’effort collectif pour réduire les gaz à effet de serre dans les principaux secteurs émetteurs : transport, agriculture, industrie, bâtiment et énergie.
La question du financement reste entière. Il va falloir non seulement assumer les investissements nécessaires à la transition, mais aussi compenser le manque à gagner fiscal dû au ralentissement économique que celle-ci va provoquer. Le rapport l’a évalué à un quart de point de PIB. Ce sont près de 66 milliards d’euros par an qu’il faut trouver à compter de 2024.
L’accroissement de l’endettement semble inévitable. Mais, vu le niveau actuel de notre dette et la remontée des taux d’intérêt, les marges de manœuvre s’annoncent contraintes.
Il ne s’agit pas de céder une fois de plus à la tentation de faire de la hausse de l’impôt l’alpha et l’oméga des politiques publiques, mais d’y avoir recours de façon ponctuelle, alors que les circonstances sont exceptionnelles et pour une cause dont l’utilité publique ne souffre aucun débat.
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