Si l’hypothèse basse de population se confirmait, le nombre de ménages se stabiliserait à un peu moins de 33 millions à la fin des années 2030, ce qui n’est pas si lointain.
Qu’est-ce que cela signifie ? En quoi c’est important ?
La hausse du nombre de ménages, comme le note l’Insee, dépend de trois principaux facteurs
Le premier, c’est notre démographie : plus la population est importante, plus il faut de logements
Le deuxième, c’est la structure par âge : une population qui vieillit a besoin là aussi de davantage de logements, car les ménages sont de plus petite taille, souvent une ou deux personnes.
Enfin, le troisième est lié au mode de cohabitation : si les enfants restent longtemps avec leurs parents par exemple, le besoin en logements est moindre.
Une stabilité du nombre de ménages pourrait alléger les besoins, mais ne règlerait pas le problème du logement. Le phénomène joue aussi en sens inverse : une amélioration de l’offre a aussi un effet, à son tour, sur le nombre de ménages : par exemple, en favorisant le départ des jeunes de chez leurs parents.
Quand bien même il y aurait un toit pour tous, des investissements énormes restent à faire pour que chacun vive dans un logement de qualité et que les habitations soient beaucoup plus économes en énergie.
Centre d’Observation de la Société >> Analyse complète
Qu’est-ce que cela signifie ? En quoi c’est important ?
La hausse du nombre de ménages, comme le note l’Insee, dépend de trois principaux facteurs
Le premier, c’est notre démographie : plus la population est importante, plus il faut de logements
Le deuxième, c’est la structure par âge : une population qui vieillit a besoin là aussi de davantage de logements, car les ménages sont de plus petite taille, souvent une ou deux personnes.
Enfin, le troisième est lié au mode de cohabitation : si les enfants restent longtemps avec leurs parents par exemple, le besoin en logements est moindre.
Une stabilité du nombre de ménages pourrait alléger les besoins, mais ne règlerait pas le problème du logement. Le phénomène joue aussi en sens inverse : une amélioration de l’offre a aussi un effet, à son tour, sur le nombre de ménages : par exemple, en favorisant le départ des jeunes de chez leurs parents.
Quand bien même il y aurait un toit pour tous, des investissements énormes restent à faire pour que chacun vive dans un logement de qualité et que les habitations soient beaucoup plus économes en énergie.
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