1) Programme d’investissements d’avenir - Une évaluation des deux premiers volets a été menée par un comité présidé par Philippe Maystadt, et rendue publique en avril dernier. Le troisième volet, doté de 10 milliards d’euros, tire les conséquences de cette mission.
Ainsi, il ne s’agira plus, désormais, de distribuer des enveloppes par secteur, mais de mettre en place une organisation plus souple, de l’amont vers l’aval, de l’enseignement et la recherche vers l’innovation et le développement des entreprises. Le PIA3 pourra dynamiser des secteurs jusqu’alors peu couverts, tels que les industries de sécurité, l’agroalimentaire ou encore le tourisme.
Sur les 10 milliards d’euros du PIA3
- 5,9 milliards bénéficieront à l’enseignement, la recherche et la valorisation de celle-ci. Ce programme contribuera par exemple à la mise en œuvre du Plan numérique à l’école, en s’appuyant sur les initiatives de terrain, en lançant de nouvelles expérimentations.
Le PIA3 financera également les "territoires d’innovation", territoires laboratoires où des expériences audacieuses pourront être menées par exemple dans l’urbanisme, les transports.
- Les 4,1 milliards d’euros restants seront mobilisés pour l’innovation des entreprises. Cela permettra d’amplifier l’émergence des techniques de demain - automatisation, impression 3D, Internet des objets -, notamment en répondant aux besoins de formations adaptées, dans la continuité de la démarche "Industrie du Futur".
Toutes les actions du PIA3 incluront une dimension numérique, et plus de 60 % des crédits seront affectés à des projets qui contribuent à la croissance verte. Il s’agit de construire une économie plus sobre en énergie, plus connectée, et donc plus innovante.
Au total, 4 milliards d’euros seront consacrés à des investissements en fonds propres, qui pourront valoriser, à moindre coût pour les finances publiques, l’effort exceptionnel consenti pour la recherche et l’innovation dans les deux précédents programmes, en partageant les risques et les chances des projets avec leurs initiateurs. Par ailleurs, en cohérence avec la réforme territoriale,500 M€ feront l’objet d’actions co-décidées avec les régions.
Le détail de la répartition sera rendu public par Louis Schweitzer, Commissaire général à l’investissement. Il sera transmis, d’ici la fin de l’année, au Parlement.
2) Plan Juncker - La France fait partie des Etats qui ont le plus bénéficié de ce plan. En un an, 249 projets ont été approuvés. Ils bénéficieront de 12,8 milliards d’euros de financement garanti de la Banque européenne d’investissement (BEI), pour un total de 100 milliards d’euros d’investissement.
La moitié des projets français approuvés par la BEI sont des investissements en lien avec la transition énergétique : rénovation de copropriétés privées en Ile-de-France, investissements dans des fermes solaires, des éoliennes et des méthaniseurs, construction de logements intermédiaires à la pointe de l’efficacité énergétique, d’une usine de recyclage des déchets de titane... L’autre moitié fait une grande part au numérique et à l’industrie.
La France soutient, en conséquence, la proposition de la Commission de prolonger le plan Juncker au-delà des trois ans initialement prévus, et partage en particulier son souci de gagner encore en souplesse et en efficacité, à l’instar de ce que le Gouvernement propose pour le PIA.
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Ces deux programmes d’investissement, français et européen, sont complémentaires. Le PIA, qui accompagne la recherche fondamentale, la recherche appliquée, la réalisation de démonstrateurs, la création du premier pilote permet aux projets de technologie innovante de voir le jour. Le plan Juncker accompagne quant à lui les technologies qui, après avoir franchi ces premières étapes, abordent celle, cruciale, de la diffusion…
Conseil des ministres - Communication - 2016-06-22
Ainsi, il ne s’agira plus, désormais, de distribuer des enveloppes par secteur, mais de mettre en place une organisation plus souple, de l’amont vers l’aval, de l’enseignement et la recherche vers l’innovation et le développement des entreprises. Le PIA3 pourra dynamiser des secteurs jusqu’alors peu couverts, tels que les industries de sécurité, l’agroalimentaire ou encore le tourisme.
Sur les 10 milliards d’euros du PIA3
- 5,9 milliards bénéficieront à l’enseignement, la recherche et la valorisation de celle-ci. Ce programme contribuera par exemple à la mise en œuvre du Plan numérique à l’école, en s’appuyant sur les initiatives de terrain, en lançant de nouvelles expérimentations.
Le PIA3 financera également les "territoires d’innovation", territoires laboratoires où des expériences audacieuses pourront être menées par exemple dans l’urbanisme, les transports.
- Les 4,1 milliards d’euros restants seront mobilisés pour l’innovation des entreprises. Cela permettra d’amplifier l’émergence des techniques de demain - automatisation, impression 3D, Internet des objets -, notamment en répondant aux besoins de formations adaptées, dans la continuité de la démarche "Industrie du Futur".
Toutes les actions du PIA3 incluront une dimension numérique, et plus de 60 % des crédits seront affectés à des projets qui contribuent à la croissance verte. Il s’agit de construire une économie plus sobre en énergie, plus connectée, et donc plus innovante.
Au total, 4 milliards d’euros seront consacrés à des investissements en fonds propres, qui pourront valoriser, à moindre coût pour les finances publiques, l’effort exceptionnel consenti pour la recherche et l’innovation dans les deux précédents programmes, en partageant les risques et les chances des projets avec leurs initiateurs. Par ailleurs, en cohérence avec la réforme territoriale,500 M€ feront l’objet d’actions co-décidées avec les régions.
Le détail de la répartition sera rendu public par Louis Schweitzer, Commissaire général à l’investissement. Il sera transmis, d’ici la fin de l’année, au Parlement.
2) Plan Juncker - La France fait partie des Etats qui ont le plus bénéficié de ce plan. En un an, 249 projets ont été approuvés. Ils bénéficieront de 12,8 milliards d’euros de financement garanti de la Banque européenne d’investissement (BEI), pour un total de 100 milliards d’euros d’investissement.
La moitié des projets français approuvés par la BEI sont des investissements en lien avec la transition énergétique : rénovation de copropriétés privées en Ile-de-France, investissements dans des fermes solaires, des éoliennes et des méthaniseurs, construction de logements intermédiaires à la pointe de l’efficacité énergétique, d’une usine de recyclage des déchets de titane... L’autre moitié fait une grande part au numérique et à l’industrie.
La France soutient, en conséquence, la proposition de la Commission de prolonger le plan Juncker au-delà des trois ans initialement prévus, et partage en particulier son souci de gagner encore en souplesse et en efficacité, à l’instar de ce que le Gouvernement propose pour le PIA.
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Ces deux programmes d’investissement, français et européen, sont complémentaires. Le PIA, qui accompagne la recherche fondamentale, la recherche appliquée, la réalisation de démonstrateurs, la création du premier pilote permet aux projets de technologie innovante de voir le jour. Le plan Juncker accompagne quant à lui les technologies qui, après avoir franchi ces premières étapes, abordent celle, cruciale, de la diffusion…
Conseil des ministres - Communication - 2016-06-22
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