
Dans le cadre du plan d'actions « Tous résilients face aux risques » engagé en 2021 par le ministère de la transition écologique, une journée nationale de la résilience face aux risques naturels et technologiques va être institutionnalisée et se tiendra tous les 13 octobre, en cohérence avec la journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes de l'ONU.
En outre, le projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (LOPMI) prévoit un cadre normatif visant à l'information et à la sensibilisation des populations aux risques majeurs et aux moyens d'y faire face par l'intermédiaire des entreprises, des administrations et collectivités territoriales ainsi que des établissements d'enseignement et de formation.
Il est à noter que pour les territoires ultramarins (exceptées la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française), un dispositif de formation et de sensibilisation des salariés, des agents de la fonction publique (à l'exception de Wallis-et-Futuna) et des publics scolaires aux risques naturels majeurs a été institué par l'article 241 de la loi du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale. Ces territoires ont vocation à rejoindre le dispositif plus global institué par le projet de LOPMI lorsque celui-ci aura été adopté.
Compte tenu de l'objectif commun de ces mesures, il apparaît nécessaire qu'elles soient envisagées comme un seul et même dispositif, qui a vocation à s'appliquer dès 2022. L'un des objectifs est d'organiser, sur l'ensemble du territoire de la République, hexagonal comme ultramarin, des actions de sensibilisation sur les risques naturels et technologiques y compris nucléaires.
Ces actions peuvent concerner tant la connaissance des risques, que la sensibilisation aux bons comportements à adopter en cas de survenue d'un événement majeur, pendant et après la crise: signification d'un signal d'alerte, gestes réflexes à acquérir pour se mettre à l'abri de l'aléa ou de la menace, manière de se préparer à une éventuelle décision d'évacuation ou de confinement.
En effet, le développement d'un citoyen acteur de sa mise en sécurité et de la protection d'autrui se comprend dans la complémentarité du volet d'acculturation à la prévention des risques et aux comportements en cas d'évènement et du volet d'une journée nationale de sensibilisation et de prise de conscience collective des enjeux. Ces deux volets doivent à terme permettre une gestion plus efficace de la crise par des comportements adaptés de la population.
C'est pourquoi, des actions d'information, de sensibilisation et des exercices réguliers doivent être organisés de manière identifiée et visible. La mise en place d'une journée nationale de la résilience tous les 13 octobre doit être le point d'orgue des actions entreprises sur cette thématique sans exclure des actions complémentaires menées tout au long de l'année.
La diversité des actions à mener doit s'appuyer sur des initiatives locales, qu'il faudra susciter, identifier, labelliser et soutenir.
3 axes principaux sont retenus pour cette journée:
- Développer la culture sur les risques naturels et technologiques
- Se préparer à la survenance d'une catastrophe
- Développer la résilience collective aux catastrophes
BOMI >> Instruction NOR: INTE2216665 du 24 juin 2022
En outre, le projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (LOPMI) prévoit un cadre normatif visant à l'information et à la sensibilisation des populations aux risques majeurs et aux moyens d'y faire face par l'intermédiaire des entreprises, des administrations et collectivités territoriales ainsi que des établissements d'enseignement et de formation.
Il est à noter que pour les territoires ultramarins (exceptées la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française), un dispositif de formation et de sensibilisation des salariés, des agents de la fonction publique (à l'exception de Wallis-et-Futuna) et des publics scolaires aux risques naturels majeurs a été institué par l'article 241 de la loi du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale. Ces territoires ont vocation à rejoindre le dispositif plus global institué par le projet de LOPMI lorsque celui-ci aura été adopté.
Compte tenu de l'objectif commun de ces mesures, il apparaît nécessaire qu'elles soient envisagées comme un seul et même dispositif, qui a vocation à s'appliquer dès 2022. L'un des objectifs est d'organiser, sur l'ensemble du territoire de la République, hexagonal comme ultramarin, des actions de sensibilisation sur les risques naturels et technologiques y compris nucléaires.
Ces actions peuvent concerner tant la connaissance des risques, que la sensibilisation aux bons comportements à adopter en cas de survenue d'un événement majeur, pendant et après la crise: signification d'un signal d'alerte, gestes réflexes à acquérir pour se mettre à l'abri de l'aléa ou de la menace, manière de se préparer à une éventuelle décision d'évacuation ou de confinement.
En effet, le développement d'un citoyen acteur de sa mise en sécurité et de la protection d'autrui se comprend dans la complémentarité du volet d'acculturation à la prévention des risques et aux comportements en cas d'évènement et du volet d'une journée nationale de sensibilisation et de prise de conscience collective des enjeux. Ces deux volets doivent à terme permettre une gestion plus efficace de la crise par des comportements adaptés de la population.
C'est pourquoi, des actions d'information, de sensibilisation et des exercices réguliers doivent être organisés de manière identifiée et visible. La mise en place d'une journée nationale de la résilience tous les 13 octobre doit être le point d'orgue des actions entreprises sur cette thématique sans exclure des actions complémentaires menées tout au long de l'année.
La diversité des actions à mener doit s'appuyer sur des initiatives locales, qu'il faudra susciter, identifier, labelliser et soutenir.
3 axes principaux sont retenus pour cette journée:
- Développer la culture sur les risques naturels et technologiques
- Se préparer à la survenance d'une catastrophe
- Développer la résilience collective aux catastrophes
BOMI >> Instruction NOR: INTE2216665 du 24 juin 2022
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