La structure de la consommation d’énergie de la France a profondément évolué au cours de la période 1973-2013 : la part du charbon est passée de 15 % à 5 %, celle du pétrole de 68 % à 30 %, alors que la part du gaz était multipliée par deux (7 % à 14 %), et celle de l’électricité primaire par dix (4 % à 44 %).
Cette évolution résulte de plusieurs facteurs tels que la diffusion de nouvelles techniques, la modification de la répartition de la consommation et de l’activité économique entre biens et services, la délocalisation d’activités "énergivores", les efforts en matière d’économie d’énergie... En niveau, la consommation d’énergie primaire, corrigée des variations climatiques, augmentait de 1,4 % en moyenne annuelle entre 1973 et 1990, presque au même rythme que sur la période 1990-2002 (+ 1,5 %), alors qu’elle affichait une baisse de 0,3 % en moyenne entre 2002 et 2011. En 2012 et 2013, la consommation d’énergie primaire tourne autour de 260 Mtep qui correspondent au niveau atteint au plus fort de la crise économique, en 2009.
Au cours de la période 1973-2013, la part de l’industrie (y compris sidérurgie) dans la consommation finale d’énergie diminue fortement (36 % à moins de 21 %). Celle du secteur résidentiel-tertiaire gagne près de trois points, en passant de 42 % à près de 45 %, alors que le secteur des transports progresse significativement, de moins de 20 % à environ 32 %. Enfin, la part de l’agriculture évolue peu sur la période ; elle s’établit à 3 % en 2013.
Corrigée des variations climatiques, la consommation finale énergétique oscille depuis quatre ans autour de 155 Mtep. En 2013, elle marque un léger recul de 0,7 %. La consommation non énergétique baisse quant à elle pour la deuxième année consécutive. Elle dépasse à peine 11 Mtep en 2013…
CGDD - Repères - 2014-10-25
Cette évolution résulte de plusieurs facteurs tels que la diffusion de nouvelles techniques, la modification de la répartition de la consommation et de l’activité économique entre biens et services, la délocalisation d’activités "énergivores", les efforts en matière d’économie d’énergie... En niveau, la consommation d’énergie primaire, corrigée des variations climatiques, augmentait de 1,4 % en moyenne annuelle entre 1973 et 1990, presque au même rythme que sur la période 1990-2002 (+ 1,5 %), alors qu’elle affichait une baisse de 0,3 % en moyenne entre 2002 et 2011. En 2012 et 2013, la consommation d’énergie primaire tourne autour de 260 Mtep qui correspondent au niveau atteint au plus fort de la crise économique, en 2009.
Au cours de la période 1973-2013, la part de l’industrie (y compris sidérurgie) dans la consommation finale d’énergie diminue fortement (36 % à moins de 21 %). Celle du secteur résidentiel-tertiaire gagne près de trois points, en passant de 42 % à près de 45 %, alors que le secteur des transports progresse significativement, de moins de 20 % à environ 32 %. Enfin, la part de l’agriculture évolue peu sur la période ; elle s’établit à 3 % en 2013.
Corrigée des variations climatiques, la consommation finale énergétique oscille depuis quatre ans autour de 155 Mtep. En 2013, elle marque un léger recul de 0,7 %. La consommation non énergétique baisse quant à elle pour la deuxième année consécutive. Elle dépasse à peine 11 Mtep en 2013…
CGDD - Repères - 2014-10-25
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