
Plusieurs incendies récents en France ou à l’étranger ont montré que des sites industriels importants peuvent être atteints par les feux de forêt. Alors que le réchauffement et l’aridification du climat entraine une aggravation du risque de feux de forêt en Europe de l’Ouest, dans quelle mesure l’industrie française est-elle exposées à cet aléa ?
En France métropolitaine, 316 sites classés Seveso sont suffisamment proches de forêts pour être menacés en cas d’incendie, soit environ un quart des installations industrielles dangereuses en métropole.
Le changement climatique va aggraver significativement ce risque.
Dans le climat des années 2000, la majorité de ces industries n’étaient que rarement soumises à des conditions météorologiques (température, vent, humidité…) favorables aux incendies. Dans un scénario d’émissions médian, en 2050, trois quarts des 316 installations Seveso françaises situées à proximité de zones boisées seront exposées à un risque d’incendie élevé au moins 10 jours par an. En moyenne, à cet horizon, le risque d’incendie à proximité de ces installations va augmenter de 50% environ.
Cette aggravation générale s’accompagne d’une évolution dans la répartition géographique des risques. Le risque d’incendie va s’aggraver significativement dans le centre et le sud-ouest. Le nombre d’installations exposées va aussi augmenter fortement en région parisienne.
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Évaluer le risque de feu de forêt sur un site en France
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Changement climatique et extension des zones sensibles aux feux de forêts - Rapport de la mission interministérielle
Le rapport analyse les conséquences du changement climatique, à l'horizon 2030-2050, sur l'aléa feux de forêts ainsi que l'extension probable des zones sensibles sur le territoire métropolitain et fait des propositions pour permettre au gouvernement de préparer ces échéances. Cette analyse prend en compte l'évolution des facteurs climatiques, la sensibilité de la végétation au feu, les conséquences sur les politiques publiques, l'évaluation des coûts et les pistes de financement. Elle permet de conclure à la possible augmentation de 30% des surfaces sensibles et de 20% des coûts à l'échéance 2040, cette hausse pouvant atteindre 50% des surfaces sensibles et des coûts allant au-delà de 20% à l'échéance 2050. Ce travail de prospective débouche sur une série de recommandations relatives à l'amélioration des connaissances, l'information du public, la prévention et la lutte contre les incendies de forêts, la gestion forestière, l'urbanisme et l'aménagement du territoire.
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En France métropolitaine, 316 sites classés Seveso sont suffisamment proches de forêts pour être menacés en cas d’incendie, soit environ un quart des installations industrielles dangereuses en métropole.
Le changement climatique va aggraver significativement ce risque.
Dans le climat des années 2000, la majorité de ces industries n’étaient que rarement soumises à des conditions météorologiques (température, vent, humidité…) favorables aux incendies. Dans un scénario d’émissions médian, en 2050, trois quarts des 316 installations Seveso françaises situées à proximité de zones boisées seront exposées à un risque d’incendie élevé au moins 10 jours par an. En moyenne, à cet horizon, le risque d’incendie à proximité de ces installations va augmenter de 50% environ.
Cette aggravation générale s’accompagne d’une évolution dans la répartition géographique des risques. Le risque d’incendie va s’aggraver significativement dans le centre et le sud-ouest. Le nombre d’installations exposées va aussi augmenter fortement en région parisienne.
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Changement climatique et extension des zones sensibles aux feux de forêts - Rapport de la mission interministérielle
Le rapport analyse les conséquences du changement climatique, à l'horizon 2030-2050, sur l'aléa feux de forêts ainsi que l'extension probable des zones sensibles sur le territoire métropolitain et fait des propositions pour permettre au gouvernement de préparer ces échéances. Cette analyse prend en compte l'évolution des facteurs climatiques, la sensibilité de la végétation au feu, les conséquences sur les politiques publiques, l'évaluation des coûts et les pistes de financement. Elle permet de conclure à la possible augmentation de 30% des surfaces sensibles et de 20% des coûts à l'échéance 2040, cette hausse pouvant atteindre 50% des surfaces sensibles et des coûts allant au-delà de 20% à l'échéance 2050. Ce travail de prospective débouche sur une série de recommandations relatives à l'amélioration des connaissances, l'information du public, la prévention et la lutte contre les incendies de forêts, la gestion forestière, l'urbanisme et l'aménagement du territoire.
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