
Cette publication sur l’état des quartiers, construite à partir de leur parole, a été réalisée par la Fédération des Centres sociaux et socioculturels de France et l’association Question de Ville. Elle est le résultat d’une démarche qui vise, depuis 7 ans, à favoriser le dialogue entre habitants, professionnels et élus. Elle est surtout une occasion (trop) rare de pouvoir bénéficier du regard et de l’expertise des premiers concernés : les habitants de ces quartiers !
"Avec ce rapport on sent qu’aujourd’hui vous avez exprimé un cri d’alarme qui mérite d’être entendu," les paroles de Francisco Garcia-Canello, administrateur de la FCSF ouvrent la journée. Et ce jour-là, c’est pour ça qu’ils et elles sont venu.e.s en nombre : faire entendre leurs voix, échanger sur les situations sur leurs territoires, interpeller les pouvoirs publics, analyser et construire des pistes de solutions.
Après un premier temps d’interconnaissance, Catherine Foret, sociologue et "plume" du rapport biennal, présente les principaux éléments ressortant du rapport. D’abord, le "traumatisme des démolitions," la rénovation urbaine est vécue comme quelque chose de brutal "on ne reconnaît plus notre quartier," expriment certains. Et bien souvent, cette "cassure" est due au fait que les habitant.e.s se sont senti.e.s "piégé.e.s" car rares sont ceux qui ont été impliqué.e.s dans les plans de rénovation urbaine. Dans ces quartiers, les parents sont également inquiets pour leurs enfants, face à une jeunesse désemparée, des violences qui s’accroissent, et un environnement où ils ne se sentent pas en sécurité. Parmi les leviers, les habitant.e.s ont identifié d’une voix commune l’importance de l’humain, des rencontres, du lien social… et du soutien de la mairie.
Fédération nationale des centres sociaux - Dossier complet - 2019-02-01
"Avec ce rapport on sent qu’aujourd’hui vous avez exprimé un cri d’alarme qui mérite d’être entendu," les paroles de Francisco Garcia-Canello, administrateur de la FCSF ouvrent la journée. Et ce jour-là, c’est pour ça qu’ils et elles sont venu.e.s en nombre : faire entendre leurs voix, échanger sur les situations sur leurs territoires, interpeller les pouvoirs publics, analyser et construire des pistes de solutions.
Après un premier temps d’interconnaissance, Catherine Foret, sociologue et "plume" du rapport biennal, présente les principaux éléments ressortant du rapport. D’abord, le "traumatisme des démolitions," la rénovation urbaine est vécue comme quelque chose de brutal "on ne reconnaît plus notre quartier," expriment certains. Et bien souvent, cette "cassure" est due au fait que les habitant.e.s se sont senti.e.s "piégé.e.s" car rares sont ceux qui ont été impliqué.e.s dans les plans de rénovation urbaine. Dans ces quartiers, les parents sont également inquiets pour leurs enfants, face à une jeunesse désemparée, des violences qui s’accroissent, et un environnement où ils ne se sentent pas en sécurité. Parmi les leviers, les habitant.e.s ont identifié d’une voix commune l’importance de l’humain, des rencontres, du lien social… et du soutien de la mairie.
Fédération nationale des centres sociaux - Dossier complet - 2019-02-01
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