
Le contrat par lequel une personne publique cède, ou s'engage à céder, des biens immobiliers faisant partie de son domaine privé ou des droits réels accessoires à ce domaine est, en principe, un contrat de droit privé, y compris lorsque l'acquéreur est une autre personne publique, sauf si le contrat a pour objet l'exécution d'un service public ou s'il comporte des clauses qui impliquent, dans l'intérêt général, qu'il relève du régime exorbitant des contrats administratifs.
En l'espèce, il ne résulte pas des stipulations des conventions que celles-ci auraient pour objet l'exécution d'un service public. Ces conventions ne comportent pas non plus de clause qui impliquerait, dans l'intérêt général, qu'elles relèvent du régime exorbitant des contrats administratifs. Ces promesses de cession de droits réels portant sur des dépendances du domaine privé communal, tout comme les actes de cession de droits réels eux-mêmes, constituent donc des contrats de droit privé.
Ces conventions sont donc des contrats de droit privé auxquels il n'appartient pas aux juridictions de l'ordre administratif de connaître.
CAA de MARSEILLE N° 21MA02366 - 2023-02-07
En l'espèce, il ne résulte pas des stipulations des conventions que celles-ci auraient pour objet l'exécution d'un service public. Ces conventions ne comportent pas non plus de clause qui impliquerait, dans l'intérêt général, qu'elles relèvent du régime exorbitant des contrats administratifs. Ces promesses de cession de droits réels portant sur des dépendances du domaine privé communal, tout comme les actes de cession de droits réels eux-mêmes, constituent donc des contrats de droit privé.
Ces conventions sont donc des contrats de droit privé auxquels il n'appartient pas aux juridictions de l'ordre administratif de connaître.
CAA de MARSEILLE N° 21MA02366 - 2023-02-07
Dans la même rubrique
-
Juris - DSP - Validité de la candidature d'une entreprise de création récente
-
Circ. - Un livret pour une meilleure maîtrise du service fait : un guide opérationnel au service des gestionnaires publics
-
Juris - Partage de responsabilité entre mandataire et maître d'ouvrage
-
Juris - Un recours Tarn-et-Garonne… ça se dépose dans un délai de 2 mois ou, en cas de mesures de publicité insuffisantes, dans un délai indicatif d’un an… MAIS AVEC UN GROS BÉMOL
-
RM - Modalités d'application de la dérogation à la mise en concurrence des marchés publics de travaux en deçà du seuil de 100 000 euros