
Comment mesurer l’enclavement physique des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et quels sont les quartiers concernés ? Au quotidien, comment s’effectue la mobilité de leurs habitants ? À l’initiative du CGET, le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) présentera, le 29 janvier prochain, à Paris, ses travaux sur ces deux points qui freinent l’accessibilité des quartiers et pénalisent l’insertion professionnelle et sociale de leurs habitants.
C’est à la demande du CGET que le Cerema a conduit deux études sur la situation des habitants des quartiers prioritaires en termes d’accessibilité. Un déficit qui pénalise particulièrement les actifs et les femmes.
L’enclavement physique
Cet enclavement géographique est multifactoriel. Il peut être dû à des coupures linéaires (routes, rivières, voies de chemin de fer, etc.), surfaciques (zones d’activité, aéroports, forêts, lacs, etc.), à une grande distance entre le quartier et la mairie…
Afin d’apporter des solutions pour contourner ces obstacles, le Cerema a étudié l’ensemble des quartiers prioritaires confrontés à ces coupures et construit un "indice de coupure" qui tient compte de ces différentes formes d’enclavement. Le but : proposer une typologie des quartiers et étudier le lien entre cet enclavement et les dessertes en transport en commun.
La mobilité quotidienne
L’objet de l’étude est de décrire les déplacements - en termes de nombre, de distance, de temps ou de mode - des habitants des QPV par rapport à leurs concitoyens habitant hors des quartiers prioritaires. L’analyse se fonde sur différentes caractéristiques sociodémographiques et matérielles : la possession ou non du permis de conduire, d’une voiture, etc.
Les effets croisés de ces facteurs permettent de mesurer l’impact des caractéristiques sociodémographiques sur la mobilité, selon que l’on habite dans un quartier de la politique de la ville ou non.
CGET - Analyse complète - 2019-01-17
C’est à la demande du CGET que le Cerema a conduit deux études sur la situation des habitants des quartiers prioritaires en termes d’accessibilité. Un déficit qui pénalise particulièrement les actifs et les femmes.
L’enclavement physique
Cet enclavement géographique est multifactoriel. Il peut être dû à des coupures linéaires (routes, rivières, voies de chemin de fer, etc.), surfaciques (zones d’activité, aéroports, forêts, lacs, etc.), à une grande distance entre le quartier et la mairie…
Afin d’apporter des solutions pour contourner ces obstacles, le Cerema a étudié l’ensemble des quartiers prioritaires confrontés à ces coupures et construit un "indice de coupure" qui tient compte de ces différentes formes d’enclavement. Le but : proposer une typologie des quartiers et étudier le lien entre cet enclavement et les dessertes en transport en commun.
La mobilité quotidienne
L’objet de l’étude est de décrire les déplacements - en termes de nombre, de distance, de temps ou de mode - des habitants des QPV par rapport à leurs concitoyens habitant hors des quartiers prioritaires. L’analyse se fonde sur différentes caractéristiques sociodémographiques et matérielles : la possession ou non du permis de conduire, d’une voiture, etc.
Les effets croisés de ces facteurs permettent de mesurer l’impact des caractéristiques sociodémographiques sur la mobilité, selon que l’on habite dans un quartier de la politique de la ville ou non.
CGET - Analyse complète - 2019-01-17
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