
Objet foncier longtemps ignoré et peu considéré, la friche est actuellement l’objet d’un regain d’attention de la part de la société. L’évolution du regard porté sur cet espace résulte de plusieurs facteurs:
- D’une part, en termes d’urbanisme, la politique de la ville évolue dans le sens d’une moindre consommation des milieux agricoles et naturels. En ce sens, la friche constitue une opportunité de "construire la ville sur la ville". Elle devient un enjeu foncier.
- D’autre part, la prise de conscience écologique, notamment le constat de l’effondrement de la biodiversité et de la nécessité de préserver les continuités écologiques, modifie la perception de la friche, qui peut donc constituer en plus d’un enjeu foncier, un enjeu écologique.
En effet, la friche se caractérise par le temps long, qui bien souvent va permettre, au fil des dégradations des installations humaines anciennes et de la reconquête par la végétation, le développement parfois spectaculaire des espèces sauvages, qu’elles soient animales ou végétales.
Toutefois la friche ne redevient pas un milieu naturel : fortement marquée par les activités humaines, elle devient un milieu particulier, marqué par des conditions pédologiques et hydrologiques particulières, et par une pollution présente et très variable dans l’espace. Ces espaces sont à la fois fortement colonisés par les espèces exotiques envahissantes, porteurs de biodiversité "ordinaire", et bien souvent lieux de refuge d’espèces rares ou menacées.
CEREMA - Note complète
2020-10-15
- D’une part, en termes d’urbanisme, la politique de la ville évolue dans le sens d’une moindre consommation des milieux agricoles et naturels. En ce sens, la friche constitue une opportunité de "construire la ville sur la ville". Elle devient un enjeu foncier.
- D’autre part, la prise de conscience écologique, notamment le constat de l’effondrement de la biodiversité et de la nécessité de préserver les continuités écologiques, modifie la perception de la friche, qui peut donc constituer en plus d’un enjeu foncier, un enjeu écologique.
En effet, la friche se caractérise par le temps long, qui bien souvent va permettre, au fil des dégradations des installations humaines anciennes et de la reconquête par la végétation, le développement parfois spectaculaire des espèces sauvages, qu’elles soient animales ou végétales.
Toutefois la friche ne redevient pas un milieu naturel : fortement marquée par les activités humaines, elle devient un milieu particulier, marqué par des conditions pédologiques et hydrologiques particulières, et par une pollution présente et très variable dans l’espace. Ces espaces sont à la fois fortement colonisés par les espèces exotiques envahissantes, porteurs de biodiversité "ordinaire", et bien souvent lieux de refuge d’espèces rares ou menacées.
CEREMA - Note complète
2020-10-15
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