
La desserte des territoires traversés par les projets de lignes à grande vitesse constitue un élément majeur et déterminant dans la réussite et l'acceptabilité de ces projets. Cette dimension est ainsi étudiée dès les premières phases de conception d'un projet de ligne nouvelle.
En concertation avec les collectivités territoriales, le maître d'ouvrage, SNCF Réseau, mène des réflexions poussées sur l'opportunité de création de gares nouvelles ou d'une desserte TGV via les gares existantes en optimisant, lorsque cela est possible, les liaisons avec les réseaux régionaux. Celles-ci doivent permettre de concilier l'amélioration des temps de trajet entre les grands centres urbains, objectif central de ces projets, et la desserte des villes moyennes, pour permettre l'accès à la grande vitesse au plus grand nombre et le développement de l'attractivité économique de ces territoires.
La satisfaction de ce double objectif est un élément nécessaire au succès des projets de lignes nouvelles afin d'atteindre des reports modaux massifs vers le rail. Cette démarche doit ainsi rechercher une synergie forte entre les différentes offres de transport, et notamment entre les différents services ferroviaires (TGV, TER, TET…).
S'il apparaît parfois difficilement envisageable d'obtenir, pour la cohérence et l'efficience globale du projet, la connexion des gares nouvelles TGV au réseau ferré existant, le Gouvernement est convaincu qu'une connexion efficace, lorsque sa pertinence est avérée, entre le réseau de lignes à grande vitesse et celui des trains régionaux doit être assurée afin de faciliter les correspondances et ainsi favoriser le report modal vers le train. Plus globalement, l'accessibilité des nouvelles gares par les différents réseaux de transport et en particulier les réseaux de transport en commun et les modes actifs est essentielle pour connecter la gare nouvelle à son territoire, a fortiori lorsque la logique d'une complémentarité-continuité direct TGV-TER ne peut pas être assurée.
Des études approfondies faisant l'objet d'une concertation continue avec les acteurs du territoire tels que les régions, les métropoles et les autorités organisatrices de la mobilité sont ainsi menées afin de faire de ces gares nouvelles de véritables pôles d'échanges multimodaux.
Il s'agit de la démarche qui a prévalu pour le Grand projet du Sud-Ouest dans le choix de conception des gares nouvelles du projet, à savoir Agen, Montauban et Mont-de-Marsan. Pour Agen et Montauban, les études préliminaires ont confirmé que les nouvelles gares seraient accessibles par le réseau TER.
Dans le cas de Mont-de-Marsan, conformément aux recommandations de la commission d'enquête, il été a jugé préférable de desservir la future gare LGV par un service de bus essentiellement pour des raisons de sécurité et d'insertion urbaine en raison de contraintes techniques majeures.
S'agissant des phases 1 et 2 de la Ligne Nouvelle Provence Côte d'Azur, la majorité des aménagements prévus en gare portent sur les gares existantes, dont les principales assurent d'ores et déjà une interconnexion TGV-TER et la gare souterraine de Marseille-Saint-Charles sera directement reliée à la gare de surface existante.
En ce qui concerne le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, la première phase entre Montpellier et Béziers, dont la déclaration d'utilité publique devrait intervenir prochainement, ne prévoit pas de création de gares nouvelles. Les caractéristiques de la phase Béziers-Perpignan, prévue dans un second temps, seront confirmées au cours des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Sénat - R.M. N° 01024 - 2022-12-22
En concertation avec les collectivités territoriales, le maître d'ouvrage, SNCF Réseau, mène des réflexions poussées sur l'opportunité de création de gares nouvelles ou d'une desserte TGV via les gares existantes en optimisant, lorsque cela est possible, les liaisons avec les réseaux régionaux. Celles-ci doivent permettre de concilier l'amélioration des temps de trajet entre les grands centres urbains, objectif central de ces projets, et la desserte des villes moyennes, pour permettre l'accès à la grande vitesse au plus grand nombre et le développement de l'attractivité économique de ces territoires.
La satisfaction de ce double objectif est un élément nécessaire au succès des projets de lignes nouvelles afin d'atteindre des reports modaux massifs vers le rail. Cette démarche doit ainsi rechercher une synergie forte entre les différentes offres de transport, et notamment entre les différents services ferroviaires (TGV, TER, TET…).
S'il apparaît parfois difficilement envisageable d'obtenir, pour la cohérence et l'efficience globale du projet, la connexion des gares nouvelles TGV au réseau ferré existant, le Gouvernement est convaincu qu'une connexion efficace, lorsque sa pertinence est avérée, entre le réseau de lignes à grande vitesse et celui des trains régionaux doit être assurée afin de faciliter les correspondances et ainsi favoriser le report modal vers le train. Plus globalement, l'accessibilité des nouvelles gares par les différents réseaux de transport et en particulier les réseaux de transport en commun et les modes actifs est essentielle pour connecter la gare nouvelle à son territoire, a fortiori lorsque la logique d'une complémentarité-continuité direct TGV-TER ne peut pas être assurée.
Des études approfondies faisant l'objet d'une concertation continue avec les acteurs du territoire tels que les régions, les métropoles et les autorités organisatrices de la mobilité sont ainsi menées afin de faire de ces gares nouvelles de véritables pôles d'échanges multimodaux.
Il s'agit de la démarche qui a prévalu pour le Grand projet du Sud-Ouest dans le choix de conception des gares nouvelles du projet, à savoir Agen, Montauban et Mont-de-Marsan. Pour Agen et Montauban, les études préliminaires ont confirmé que les nouvelles gares seraient accessibles par le réseau TER.
Dans le cas de Mont-de-Marsan, conformément aux recommandations de la commission d'enquête, il été a jugé préférable de desservir la future gare LGV par un service de bus essentiellement pour des raisons de sécurité et d'insertion urbaine en raison de contraintes techniques majeures.
S'agissant des phases 1 et 2 de la Ligne Nouvelle Provence Côte d'Azur, la majorité des aménagements prévus en gare portent sur les gares existantes, dont les principales assurent d'ores et déjà une interconnexion TGV-TER et la gare souterraine de Marseille-Saint-Charles sera directement reliée à la gare de surface existante.
En ce qui concerne le projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan, la première phase entre Montpellier et Béziers, dont la déclaration d'utilité publique devrait intervenir prochainement, ne prévoit pas de création de gares nouvelles. Les caractéristiques de la phase Béziers-Perpignan, prévue dans un second temps, seront confirmées au cours des études préalables à l'enquête d'utilité publique.
Sénat - R.M. N° 01024 - 2022-12-22
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