
Le programme européen Copernicus a fait état dans son rapport de 2022 de vitesses moyennes des vents plus basses sur l'année 2021 dans une vaste zone comprenant l'Irlande, le Royaume-Uni, la mer du Nord, le Danemark, les Pays-Bas ou encore l'Allemagne. Toutefois, les statistiques compilées par ce rapport pour 2021 révèlent également des vents plus puissants que la moyenne dans l'Europe du Nord (Suède, Finlande et Pays baltes) et au sud-Est du continent, notamment en Italie, dans les Balkans, en Grèce et en Turquie.
En France, les variations ont été peu marquées, même si RTE dans son bilan électrique annuel fait état d'un facteur de charge pour l'éolien terrestre s'établissant à 23,2% en 2021 et à 21,6% en 2022 contre 26,6% en 2020 du fait de conditions météorologiques défavorables. Toutefois, le bilan électrique de RTE sur 2022 indique que malgré un facteur de charge en baisse, le volume de production du parc éolien terrestre sur l'année s'élève à 37,5 TWh soit un volume plus élevé que celui de l'année précédente, grâce à la progression du parc installé. Le taux de couverture de la consommation par la production éolienne terrestre s'élève à 8,4% en moyenne sur l'année.
De plus, les vitesses de vent sont variables d'une année sur l'autre et il n'est donc pas possible de déduire une tendance générale en se fondant uniquement sur deux années. Ainsi, une étude publiée en 2019 par la revue Nature Climate Change à laquelle ont participé des chercheurs du CNRS et du CEA, a démontré que si la vitesse moyenne du vent a diminué entre 1980 et 2010 surtout sur les régions situées aux latitudes moyennes des deux hémisphères, elle démontre également qu'après 2010, les vitesses de vent sont revenues au niveau de 1980 en seulement huit ans, leur croissance pendant cette période étant trois fois supérieure au ralentissement observé depuis 1980.
Enfin, d'autres facteurs que la vitesse de vent font varier la production éolienne. Il s'agit notamment de la puissance des machines, de leur hauteur et du diamètre de leur rotor. Ainsi, les fabricants mettent sur le marché des turbines de plus en plus puissantes qui atteignent une puissance unitaire en moyenne de 3,8MW sur l'Europe en 2021 contre 3,3MW en 2020. Ce qui permet de relativiser les impacts de la diminution de la vitesse des vents constatée ces deux dernières années, d'autant plus que les rotors d'un plus grand diamètre réagissent à des vents plus faibles, ce qui entraine un fonctionnement plus important des éoliennes sur l'année.
Aucun élément ne permet donc de remettre en cause l'accélération du déploiement de l'énergie éolienne sur le territoire français nécessaire pour l'atteinte des objectifs de développement des énergies renouvelables fixés dans la Programmation Pluriannuelle de l'énergie (PPE).
Assemblée Nationale - R.M. N° 7648 - 2023-06-06
En France, les variations ont été peu marquées, même si RTE dans son bilan électrique annuel fait état d'un facteur de charge pour l'éolien terrestre s'établissant à 23,2% en 2021 et à 21,6% en 2022 contre 26,6% en 2020 du fait de conditions météorologiques défavorables. Toutefois, le bilan électrique de RTE sur 2022 indique que malgré un facteur de charge en baisse, le volume de production du parc éolien terrestre sur l'année s'élève à 37,5 TWh soit un volume plus élevé que celui de l'année précédente, grâce à la progression du parc installé. Le taux de couverture de la consommation par la production éolienne terrestre s'élève à 8,4% en moyenne sur l'année.
De plus, les vitesses de vent sont variables d'une année sur l'autre et il n'est donc pas possible de déduire une tendance générale en se fondant uniquement sur deux années. Ainsi, une étude publiée en 2019 par la revue Nature Climate Change à laquelle ont participé des chercheurs du CNRS et du CEA, a démontré que si la vitesse moyenne du vent a diminué entre 1980 et 2010 surtout sur les régions situées aux latitudes moyennes des deux hémisphères, elle démontre également qu'après 2010, les vitesses de vent sont revenues au niveau de 1980 en seulement huit ans, leur croissance pendant cette période étant trois fois supérieure au ralentissement observé depuis 1980.
Enfin, d'autres facteurs que la vitesse de vent font varier la production éolienne. Il s'agit notamment de la puissance des machines, de leur hauteur et du diamètre de leur rotor. Ainsi, les fabricants mettent sur le marché des turbines de plus en plus puissantes qui atteignent une puissance unitaire en moyenne de 3,8MW sur l'Europe en 2021 contre 3,3MW en 2020. Ce qui permet de relativiser les impacts de la diminution de la vitesse des vents constatée ces deux dernières années, d'autant plus que les rotors d'un plus grand diamètre réagissent à des vents plus faibles, ce qui entraine un fonctionnement plus important des éoliennes sur l'année.
Aucun élément ne permet donc de remettre en cause l'accélération du déploiement de l'énergie éolienne sur le territoire français nécessaire pour l'atteinte des objectifs de développement des énergies renouvelables fixés dans la Programmation Pluriannuelle de l'énergie (PPE).
Assemblée Nationale - R.M. N° 7648 - 2023-06-06
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