
Dans le cadre de son observatoire de l’intercommunalité et de sa collection de notes consacrée aux tissus économiques locaux, l’AdCF propose un éclairage sur l’adaptation rapide de l’industrie en France au cours de la décennie et l’évolution des emplois dits industriels.
Cette note d’analyse met en lumière les évolutions de l’emploi manufacturier depuis la crise de 2008 tout en élargissant ses analyses aux dynamiques de ce que l’économiste Pierre Veltz appelle les emplois "hyper-industriels".
Cette notion vise à tenir compte des nouvelles imbrications industrie-services et à mesurer également toutes les activités entraînées par l’industrie, le plus souvent à forte valeur ajoutée. Ces travaux confirment que les découpages statistiques traditionnels des secteurs "primaire", "secondaire" et "tertiaire" ne correspondent plus à grand-chose aujourd’hui compte tenu de l’interpénétration des activités.
Révélateur d’une évolution forte des métiers de l’industrie, le changement de focale permet de remettre en perspective le terme de "désindustrialisation". À cet égard, l’analyse met en exergue les emplois qui ne sont plus comptabilisés dans l’industrie même s’ils participent directement ou indirectement à la production d’un bien industriel tels que ceux de l’aéronautique, des activités pharmaceutiques ou liées à construction navale.
La note révèle que si la crise de 2008 a accentué dans la majorité des territoires le déclin des activités manufacturières (mesuré en termes d’emplois), l’évolution de l’emploi "hyper-industriel" a été en revanche beaucoup plus positive et performant. La France dispose même d’atouts puissants…
ADCF - Note complète
2020-10-29
Cette note d’analyse met en lumière les évolutions de l’emploi manufacturier depuis la crise de 2008 tout en élargissant ses analyses aux dynamiques de ce que l’économiste Pierre Veltz appelle les emplois "hyper-industriels".
Cette notion vise à tenir compte des nouvelles imbrications industrie-services et à mesurer également toutes les activités entraînées par l’industrie, le plus souvent à forte valeur ajoutée. Ces travaux confirment que les découpages statistiques traditionnels des secteurs "primaire", "secondaire" et "tertiaire" ne correspondent plus à grand-chose aujourd’hui compte tenu de l’interpénétration des activités.
Révélateur d’une évolution forte des métiers de l’industrie, le changement de focale permet de remettre en perspective le terme de "désindustrialisation". À cet égard, l’analyse met en exergue les emplois qui ne sont plus comptabilisés dans l’industrie même s’ils participent directement ou indirectement à la production d’un bien industriel tels que ceux de l’aéronautique, des activités pharmaceutiques ou liées à construction navale.
La note révèle que si la crise de 2008 a accentué dans la majorité des territoires le déclin des activités manufacturières (mesuré en termes d’emplois), l’évolution de l’emploi "hyper-industriel" a été en revanche beaucoup plus positive et performant. La France dispose même d’atouts puissants…
ADCF - Note complète
2020-10-29
Dans la même rubrique
-
Parl. - ZAN : une mission d’information de l’Assemblée nationale propose une « transformation profonde du cadre fiscal »
-
Doc - Comment concevoir un outil d'observation et de gestion du territoire ? Une réflexion interservices à Ivry-sur-Seine
-
Actu - Ruralité : les mesures prévues par Françoise Gatel qui a affiché sa volonté de renforcer certaines mesures du plan France ruralités
-
Actu - Coopération leader - Un exemple en région bretagne
-
Actu - Une réflexion interservices à Ivry-sur-Seine pour concevoir un outil d'observation et de gestion du territoire