Cette évaluation des progrès réalisés par les États membres fait partie du cycle annuel de coordination des politiques économiques au niveau de l'UE. Il s'agit du "paquet d'hiver" du semestre européen, qui fait suite aux prévisions économiques publiées la semaine dernière.
Les 27 rapports par pays (concernant chaque État membre à l'exception de la Grèce, qui fait l'objet d'un programme de soutien à la stabilité spécifique) présentent l'analyse annuelle par les services de la Commission de la situation économique des États membres, assortie, le cas échéant, d'une évaluation des déséquilibres macroéconomiques. Après la publication en novembre de l'examen annuel de la croissance 2017 et des recommandations pour la zone euro, qui fixent les priorités pour l'année à venir au niveau européen, les rapports publiés aujourd'hui mettent l'accent sur la dimension nationale du semestre européen, dans la perspective des recommandations par pays publiées au printemps.
La France connaît des déséquilibres excessifs.
Dans un contexte de faible croissance de la productivité, l'importance de la dette publique et la faiblesse de la compétitivité peuvent entraîner des risques pour l'avenir et avoir une incidence dépassant les frontières nationales. La compétitivité a commencé à s'améliorer, et les parts de marché à l'exportation se sont stabilisées ces dernières années.
La faible croissance de la productivité empêche cependant un rétablissement plus rapide de la compétitivité-coûts en dépit des mesures prises pour réduire le coût de la main-d'œuvre et d'une évolution modérée des salaires. Les marges bénéficiaires des sociétés non financières se sont quelque peu redressées depuis 2013, mais continuent à peser sur l'investissement.
La dette publique continue de croître, quoiqu'à un rythme plus faible, et les risques en termes de soutenabilité à moyen terme sont élevés.
Les engagements politiques pris par le passé se sont concrétisés par des actions visant à améliorer le fonctionnement des marchés des produits et du travail ainsi que la compétitivité des PME.Bien les réformes entreprises récemment constituent un progrès notable, les pouvoirs publics doivent encore remédier à certains problèmes et prendre de nouvelles mesures, notamment pour accroître l'efficience des dépenses publiques et de la fiscalité, pour réformer le salaire minimum et le système d'allocations de chômage, et pour améliorer le système d'éducation et l'environnement des entreprises.
Commission Européenne - 2017-02-22
http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-308_fr.htm
Les 27 rapports par pays (concernant chaque État membre à l'exception de la Grèce, qui fait l'objet d'un programme de soutien à la stabilité spécifique) présentent l'analyse annuelle par les services de la Commission de la situation économique des États membres, assortie, le cas échéant, d'une évaluation des déséquilibres macroéconomiques. Après la publication en novembre de l'examen annuel de la croissance 2017 et des recommandations pour la zone euro, qui fixent les priorités pour l'année à venir au niveau européen, les rapports publiés aujourd'hui mettent l'accent sur la dimension nationale du semestre européen, dans la perspective des recommandations par pays publiées au printemps.
La France connaît des déséquilibres excessifs.
Dans un contexte de faible croissance de la productivité, l'importance de la dette publique et la faiblesse de la compétitivité peuvent entraîner des risques pour l'avenir et avoir une incidence dépassant les frontières nationales. La compétitivité a commencé à s'améliorer, et les parts de marché à l'exportation se sont stabilisées ces dernières années.
La faible croissance de la productivité empêche cependant un rétablissement plus rapide de la compétitivité-coûts en dépit des mesures prises pour réduire le coût de la main-d'œuvre et d'une évolution modérée des salaires. Les marges bénéficiaires des sociétés non financières se sont quelque peu redressées depuis 2013, mais continuent à peser sur l'investissement.
La dette publique continue de croître, quoiqu'à un rythme plus faible, et les risques en termes de soutenabilité à moyen terme sont élevés.
Les engagements politiques pris par le passé se sont concrétisés par des actions visant à améliorer le fonctionnement des marchés des produits et du travail ainsi que la compétitivité des PME.Bien les réformes entreprises récemment constituent un progrès notable, les pouvoirs publics doivent encore remédier à certains problèmes et prendre de nouvelles mesures, notamment pour accroître l'efficience des dépenses publiques et de la fiscalité, pour réformer le salaire minimum et le système d'allocations de chômage, et pour améliorer le système d'éducation et l'environnement des entreprises.
Commission Européenne - 2017-02-22
http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-308_fr.htm
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