La dimension sociale du projet européen doit être transversale ; les objectifs du plein emploi et ceux de justice et de cohésion sociales doivent être portés par la Commission dans son ensemble et non pas uniquement par le commissaire responsable de l’emploi et des affaires sociales. De plus, le social ne peut pas être remis au cœur de l’action européenne si le dialogue et la relation de confiance avec les partenaires sociaux ne sont pas rétablis.
Sur la base de ces préalables, la Commission doit établir des priorités d’actions qui lui permettent d’améliorer les perspectives d’avenir des citoyens (ce qui inclut la défense du "mode de vie" européen, lié aux États providences nationaux, auxquels les citoyens sont si attachés) et de lutter contre l’image d’une Europe permettant l'existence d’une concurrence sociale jugée déloyale entre les travailleurs. Sans prétendre exclure d’autres questions de l’agenda social de l’Europe, nous identifions trois enjeux-clés pour l’Europe sociale de l’après-crise : l’emploi (partie 1), la mobilité (partie 2) et l’investissement social (partie 3).
Notre Europe - Policy paper par Sofia Fernandes - 2014-11-14
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