L’épisode caniculaire qui s’installe dans le pays met en danger les personnes à la rue les plus fragiles, qui sont particulièrement exposées au risque de déshydratation et d’accidents cardio-vasculaires. Alors que le nombre de personnes sans abri - souvent des familles avec enfants - augmente de manière visible dans les rues des grandes métropoles et que le numéro d’appel d’urgence 115 ne peut satisfaire qu’une demande d’hébergement sur deux, la FNARS demande une mobilisation exceptionnelle de l’Etat et des collectivités locales pour protéger les sans-abri de la vague de chaleur.
Les préfets doivent dès aujourd’hui ouvrir des capacités d’hébergement supplémentaires et renforcer les équipes de maraude qui interviennent au contact des sans-abri, pour repérer les personnes les plus fragiles, distribuer de l’eau et les accompagner vers des lieux protégés de la chaleur.
Les collectivités locales doivent faciliter l’accès aux fontaines, toilettes publiques qui doivent être gratuites et aux bains douches pour les plus exclus.
Les associations de solidarité rappellent que la mortalité des personnes sans abri est aussi importante l’été que l’hiver et que la gestion saisonnière de l’hébergement qui veut que l’Etat ouvre des capacités d’accueil en novembre pour les fermer à partir du 31 mars, en remettant chaque année des personnes à la rue, a des conséquences sanitaires et sociales désastreuses pour les plus exclus.
FNARS - 2015-06-30
Les préfets doivent dès aujourd’hui ouvrir des capacités d’hébergement supplémentaires et renforcer les équipes de maraude qui interviennent au contact des sans-abri, pour repérer les personnes les plus fragiles, distribuer de l’eau et les accompagner vers des lieux protégés de la chaleur.
Les collectivités locales doivent faciliter l’accès aux fontaines, toilettes publiques qui doivent être gratuites et aux bains douches pour les plus exclus.
Les associations de solidarité rappellent que la mortalité des personnes sans abri est aussi importante l’été que l’hiver et que la gestion saisonnière de l’hébergement qui veut que l’Etat ouvre des capacités d’accueil en novembre pour les fermer à partir du 31 mars, en remettant chaque année des personnes à la rue, a des conséquences sanitaires et sociales désastreuses pour les plus exclus.
FNARS - 2015-06-30
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