
Dans son dernier ouvrage, l’architecte et urbaniste Patrick Henry livre un plaidoyer en faveur d’un nouveau rapport au sol , attentif à la diversité des connaissances disponibles. Le paysagiste Maxime Bardou évalue les apports de cet « urbanisme des sols » pour la conception spatiale.
Avec Des tracés aux traces, pour un urbanisme des sols, l’architecte et urbaniste Patrick Henry livre un plaidoyer en faveur d’un nouveau rapport au sol dans la manière de faire la ville. Il puise dans une histoire précise et intensément sourcée des politiques urbaines pour poser les jalons d’un « urbanisme des sols » qui entend répondre aux enjeux contemporains de sobriété foncière et de transition écologique .
Le livre se présente en sept chapitres qui tissent progressivement la toile d’une « Métropole-jardin ». Il commence par la distinction entre un sol et un sol urbain, puis fait la chronique de leur dégradation et des politiques publiques et urbaines liées. Il met en évidence le nouvel objectif déjà controversé du « Zéro artificialisation nette » (ZAN), qui compte réduire drastiquement l’artificialisation de nouvelles terres. L’ouvrage se termine par les fondations d’un urbanisme qui ménage les sols.
L’urbanisme des sols appelle d’abord à mobiliser l’intelligence collective, la pluralité des intervenants et les initiatives démocratiques, préférant le bottum up au top down. C’est pourquoi la lecture de cet ouvrage s’appuie occasionnellement sur mon regard et mon expérience de paysagiste-concepteur.
Au sommaire
- L’insidieuse raréfaction du sol
- Les traces anciennes comme guide des projets urbains
- Vers un urbanisme des sols
- Penser l’urbanisme dans le respect des sols
Métropolitique >> Article complet
Avec Des tracés aux traces, pour un urbanisme des sols, l’architecte et urbaniste Patrick Henry livre un plaidoyer en faveur d’un nouveau rapport au sol dans la manière de faire la ville. Il puise dans une histoire précise et intensément sourcée des politiques urbaines pour poser les jalons d’un « urbanisme des sols » qui entend répondre aux enjeux contemporains de sobriété foncière et de transition écologique .
Le livre se présente en sept chapitres qui tissent progressivement la toile d’une « Métropole-jardin ». Il commence par la distinction entre un sol et un sol urbain, puis fait la chronique de leur dégradation et des politiques publiques et urbaines liées. Il met en évidence le nouvel objectif déjà controversé du « Zéro artificialisation nette » (ZAN), qui compte réduire drastiquement l’artificialisation de nouvelles terres. L’ouvrage se termine par les fondations d’un urbanisme qui ménage les sols.
L’urbanisme des sols appelle d’abord à mobiliser l’intelligence collective, la pluralité des intervenants et les initiatives démocratiques, préférant le bottum up au top down. C’est pourquoi la lecture de cet ouvrage s’appuie occasionnellement sur mon regard et mon expérience de paysagiste-concepteur.
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