
Alors que la plupart des territoires s'emploient à attirer les touristes déconfinés, certaines destinations lancent des campagnes de démarketing. Une démarche de promotion inversée de plus en plus fréquente pour pallier les effets délétères d’une surfréquentation touristique. Voyons quelles approches privilégie la communication touristique pour «décourager le visiteur».
Démarketing is the (not so) new marketing
«Le démarketing , c’est encore du marketing», affirmait Marc Thébault, responsable de la mission attractivité territoriale de Caen-la-Mer dans son dernier billet . Rappelant quelques fondamentaux pour nuancer la «nouveauté» des démarches de marketing territorial plus responsable et plus durable engagées ici ou là, il s'y réfère à Philip Kotler, le «père du marketing moderne»… et du démarketing. Avec Sidney J. Levy, ils introduisent l’expression dès 1971 dans la Harvard Business Revue.
Dans un article intitulé Demarketing, yes, demarketing , ils la définissent comme «l’aspect du marketing qui vise à décourager les clients en général ou une catégorie de clients en particulier sur une base temporaire ou permanente».
La publication analyse les différents types de situations qui conduisent à utiliser les outils de marketing pour décourager la demande de certains biens ou services. Les auteurs y évoquent déjà les stratégies de «démarketing» en matière touristique de Bali ou de l’État de l’Oregon pour illustrer le cas de la «surpopularité chronique qui peut être considérée comme une menace grave pour la “qualité” à long terme du produit».
Au sommaire
- Expliquer la réalité de l'expérience au touriste
- Inciter à aller voir ailleurs
CAP-COM >> Note complète
Démarketing is the (not so) new marketing
«Le démarketing , c’est encore du marketing», affirmait Marc Thébault, responsable de la mission attractivité territoriale de Caen-la-Mer dans son dernier billet . Rappelant quelques fondamentaux pour nuancer la «nouveauté» des démarches de marketing territorial plus responsable et plus durable engagées ici ou là, il s'y réfère à Philip Kotler, le «père du marketing moderne»… et du démarketing. Avec Sidney J. Levy, ils introduisent l’expression dès 1971 dans la Harvard Business Revue.
Dans un article intitulé Demarketing, yes, demarketing , ils la définissent comme «l’aspect du marketing qui vise à décourager les clients en général ou une catégorie de clients en particulier sur une base temporaire ou permanente».
La publication analyse les différents types de situations qui conduisent à utiliser les outils de marketing pour décourager la demande de certains biens ou services. Les auteurs y évoquent déjà les stratégies de «démarketing» en matière touristique de Bali ou de l’État de l’Oregon pour illustrer le cas de la «surpopularité chronique qui peut être considérée comme une menace grave pour la “qualité” à long terme du produit».
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