Quand on prétend œuvrer à la transformation publique, comme c’est le cas de la 27e Région, dire qu’il est difficile de garder le cap dans le contexte actuel relève de l’euphémisme : fractures (sociales, sociétales, politiques, géopolitiques, démocratiques, intra-familiales …), conflits, polarisation des opinions, flot permanent de nouvelles improbables qui laissent sans voix autant qu’elles provoquent colère, peur et sentiment d’impuissance…
Et si, malgré et spécifiquement pour toutes ces raisons, on retrouvait de la puissance collectivement en œuvrant plutôt à la qualité de nos liens, en prenant soin de nos relations (à soi, à l’autre, au monde), en trouvant les ressources pour développer une profonde curiosité pour l’altérité, et les conditions pour entretenir cette ouverture dans le temps ? Et si, dans la période actuelle, il s’agissait de viser un idéal de réconciliation ?
Alors certes, ce ne sera pas pour demain … mais au moins ça donnerait une perspective à long terme, ça en vaudrait la peine, et même si le chemin emprunté est plein d’embûches, c’est un défi qui fédère, qui vise le cœur autant que la raison.
Car lancer un processus de réconciliation, ce n’est pas seulement « rabibocher » des parties adverses, c’est un processus très complet, ponctué de nombreuses étapes : c’est d’abord rendre possible l’expression et l’écoute réelle, permettre à l’implicite de se révéler pleinement, développer un profond intérêt pour la différence, admettre ses erreurs et les réparer de façon concrète, identifier les injustices et les corriger, se mettre d’accord sur les désaccords, sur la nature imbriquée des problèmes, apaiser et prendre soin des relations, retrouver un chemin commun, pacifier les situations, restaurer une confiance profonde sur laquelle puissent ensuite s’appuyer de véritables dynamiques de coopération.
Source La 27ème région
Et si, malgré et spécifiquement pour toutes ces raisons, on retrouvait de la puissance collectivement en œuvrant plutôt à la qualité de nos liens, en prenant soin de nos relations (à soi, à l’autre, au monde), en trouvant les ressources pour développer une profonde curiosité pour l’altérité, et les conditions pour entretenir cette ouverture dans le temps ? Et si, dans la période actuelle, il s’agissait de viser un idéal de réconciliation ?
Alors certes, ce ne sera pas pour demain … mais au moins ça donnerait une perspective à long terme, ça en vaudrait la peine, et même si le chemin emprunté est plein d’embûches, c’est un défi qui fédère, qui vise le cœur autant que la raison.
Car lancer un processus de réconciliation, ce n’est pas seulement « rabibocher » des parties adverses, c’est un processus très complet, ponctué de nombreuses étapes : c’est d’abord rendre possible l’expression et l’écoute réelle, permettre à l’implicite de se révéler pleinement, développer un profond intérêt pour la différence, admettre ses erreurs et les réparer de façon concrète, identifier les injustices et les corriger, se mettre d’accord sur les désaccords, sur la nature imbriquée des problèmes, apaiser et prendre soin des relations, retrouver un chemin commun, pacifier les situations, restaurer une confiance profonde sur laquelle puissent ensuite s’appuyer de véritables dynamiques de coopération.
Source La 27ème région
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