
La part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de l’Union Européenne a significativement augmenté ces dernières années, passant de seulement 9,1% en 2005 à 17,0% en 2016.
L’Ineris, dans le cadre de ses travaux pour le Centre hématique de l’Agence Européenne de l’Environnement sur la pollution de l’air, le transport, le bruit et la pollution industrielle, a conduit une étude avec le Norwegian Institute for Air Research (NILU) pour estimer les impacts de cette évolution sur la qualité de l’air et sur le plan sanitaire.
S’il est bien documenté que la qualité de l’air s’est globalement améliorée sur les 20 dernières années, l’impact spécifique de la croissance de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique des pays européens à partir de 2005 a plutôt contribué à détériorer la qualité de l’air.
Ce constat est essentiellement attribuable au développement du chauffage au bois, qui aurait conduit à lui seul à augmenter les émissions de particules, menant à 10 700 décès prématurés.
En revanche le développement des autres énergies renouvelables (éolien, solaire, géothermique, etc.) conduit bien à une amélioration de la qualité de l’air réduisant la mortalité imputable à la pollution de 1 500 décès annuels.
INERIS >> Etude complète
L’Ineris, dans le cadre de ses travaux pour le Centre hématique de l’Agence Européenne de l’Environnement sur la pollution de l’air, le transport, le bruit et la pollution industrielle, a conduit une étude avec le Norwegian Institute for Air Research (NILU) pour estimer les impacts de cette évolution sur la qualité de l’air et sur le plan sanitaire.
S’il est bien documenté que la qualité de l’air s’est globalement améliorée sur les 20 dernières années, l’impact spécifique de la croissance de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique des pays européens à partir de 2005 a plutôt contribué à détériorer la qualité de l’air.
Ce constat est essentiellement attribuable au développement du chauffage au bois, qui aurait conduit à lui seul à augmenter les émissions de particules, menant à 10 700 décès prématurés.
En revanche le développement des autres énergies renouvelables (éolien, solaire, géothermique, etc.) conduit bien à une amélioration de la qualité de l’air réduisant la mortalité imputable à la pollution de 1 500 décès annuels.
INERIS >> Etude complète
Dans la même rubrique
-
Actu - Développement de la thalassothermie : le Cerema met en évidence des sites potentiels sur la façade française de la Méditerranée
-
Actu - Impact des énergies renouvelables sur les milieux naturels : Agnès Pannier-Runacher et Marc Ferracci saluent le bilan des observatoires dédiés
-
JORF - Réseaux de chaleur et de froid - Actualisation du contenu en CO2 et publication des taux d'énergie renouvelable et de récupération, avec les données d'exploitation 2021-2022-2023
-
JORF - Certificats d'économies d'énergie - Modifications des modalités d'application du dispositif
-
Actu - Transition énergétique citoyenne et ESS