Alors qu’une réduction massive de l’activité frappe l’ensemble du secteur culturel et que les perspectives de reprises restent floues, l’arrêt est presque total pour un quart des associations. Le sentiment d’abandon par les pouvoirs publics est massif et traduit d’abord un sentiment de non-reconnaissance de l’implication citoyenne bénévole du quotidien mais aussi une difficulté d’accès aux mesures de soutien.
Alors qu’un quart des associations culturelles sont à l’arrêt complet, les responsables des associations de praticiens amateurs adultes ou les activités festives sont particulièrement découragés. Certains responsables ont arrêté ou envisagent d’arrêter leur engagement associatif. L’impact culturel, comme en termes de lien social et de démocratie risque d’être considérable et inédit. En effet, ces associations font vivre la culture du quotidien, Français, y compris quand ils sont éloignés des grands équipements publics. Elles représentent par exemple 85% des structures d’enseignement artistique. L’impact de cet arrêt sur l’emploi serait également majeur puisqu’elles emploient 300 000 personnes dont 100 000 artistes. Si ces structures disparaissent ce sont aussi des entreprises qui disparaissent ; non lucratif ne signifiant pas non économique.
Si 87% des répondants ne se sentent pas ou peu soutenus par les pouvoirs publics nationaux, ils éprouvent aussi à 82% ce sentiment vis-à-vis des Régions. L’échelon local se place mieux, sans surprise, avec 45% de responsables associatifs culturels qui se sentent soutenus, les collectivités territoriales restant leurs premiers interlocuteurs. Cependant, la reconnaissance de leur utilité sociale et culturelle et le soutien dont elles bénéficient reste encore insuffisants pour 55% d’entre elles à ce niveau…
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Alors qu’un quart des associations culturelles sont à l’arrêt complet, les responsables des associations de praticiens amateurs adultes ou les activités festives sont particulièrement découragés. Certains responsables ont arrêté ou envisagent d’arrêter leur engagement associatif. L’impact culturel, comme en termes de lien social et de démocratie risque d’être considérable et inédit. En effet, ces associations font vivre la culture du quotidien, Français, y compris quand ils sont éloignés des grands équipements publics. Elles représentent par exemple 85% des structures d’enseignement artistique. L’impact de cet arrêt sur l’emploi serait également majeur puisqu’elles emploient 300 000 personnes dont 100 000 artistes. Si ces structures disparaissent ce sont aussi des entreprises qui disparaissent ; non lucratif ne signifiant pas non économique.
Si 87% des répondants ne se sentent pas ou peu soutenus par les pouvoirs publics nationaux, ils éprouvent aussi à 82% ce sentiment vis-à-vis des Régions. L’échelon local se place mieux, sans surprise, avec 45% de responsables associatifs culturels qui se sentent soutenus, les collectivités territoriales restant leurs premiers interlocuteurs. Cependant, la reconnaissance de leur utilité sociale et culturelle et le soutien dont elles bénéficient reste encore insuffisants pour 55% d’entre elles à ce niveau…
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