
Les dernières décennies ont été marquées par une recrudescence importante de l’« eutrophisation » ; on peut comparer ce phénomène à une forme d’indigestion des écosystèmes marins, gavés de quantités excessives d’azote et de phosphore.
Dans le sillage de nombreuses activités humaines (industrielles, agricoles ou domestiques), ces nutriments, utilisés en particulier comme engrais pour les cultures, sont en effet déversés dans les cours d’eau et les nappes phréatiques ; ils progressent ensuite vers le milieu marin.
Cette arrivée en masse de nutriments se traduit par le développement de végétaux, comme les macroalgues de type algues vertes ou de microalgues de type phytoplancton, qui peuvent être nuisibles ou toxiques.
Cette prolifération végétale tous azimuts peut provoquer en particulier une diminution de la concentration en oxygène dans l’eau et des changements de biodiversité conduisant ainsi à un état écologique dégradé, avec une modification de la structure et du fonctionnement des écosystèmes concernés.
Au sommaire :
- Une alimentation équilibrée, le secret de santé du phytoplancton
- Croissance vertigineuse
- La reconquête de l’eau, une priorité publique
- Un nouveau baromètre pour pister l’eutrophisation
- De moins 80 % à moins 10 % de réduction de nutriments nécessaire
- Une régénération possible (mais lente)
- La modélisation, une aide précieuse
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Dans le sillage de nombreuses activités humaines (industrielles, agricoles ou domestiques), ces nutriments, utilisés en particulier comme engrais pour les cultures, sont en effet déversés dans les cours d’eau et les nappes phréatiques ; ils progressent ensuite vers le milieu marin.
Cette arrivée en masse de nutriments se traduit par le développement de végétaux, comme les macroalgues de type algues vertes ou de microalgues de type phytoplancton, qui peuvent être nuisibles ou toxiques.
Cette prolifération végétale tous azimuts peut provoquer en particulier une diminution de la concentration en oxygène dans l’eau et des changements de biodiversité conduisant ainsi à un état écologique dégradé, avec une modification de la structure et du fonctionnement des écosystèmes concernés.
Au sommaire :
- Une alimentation équilibrée, le secret de santé du phytoplancton
- Croissance vertigineuse
- La reconquête de l’eau, une priorité publique
- Un nouveau baromètre pour pister l’eutrophisation
- De moins 80 % à moins 10 % de réduction de nutriments nécessaire
- Une régénération possible (mais lente)
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