
Le coût des repas va grimper en cette rentrée du fait des hausses des prix alimentaires ou de l'énergie, ce qui va peser sur les budgets des collectivités locales et des parents d'élèves.
Les entreprises privées de restauration collective, qui gèrent 40% des cantines scolaires dans le cadre d'une délégation de service public - 60% étant gérées en direct par les municipalités -, tirent la sonnette d'alarme depuis plusieurs mois.
Préparer les repas des écoliers leur coûte de plus en plus cher et elles demandent donc aux collectivités d'accepter de payer plus que ne le prévoyaient leurs contrats. Les professionnels ont demandé à leurs clients, les communes ou agglomérations, de payer au moins 7% plus cher en moyenne les prestations fournies.
Ces demandes "ne paraissent pas excessives de prime abord", a expliqué le maire (UDI) de Sceaux Philippe Laurent, vice-président de l'Association des maires de France (AMF) pour qui "la plupart des communes vont accepter" les demandes des professionnels.
"Si je prends l'exemple de ma commune de 20 000 habitants, le budget restauration collective pèse environ 800 000 euros. 7% d'augmentation, c'est 56 000 euros de plus, un chiffre à mettre en rapport avec le budget global qui est de l'ordre de 40 millions d'euros", dit-il. En regard de nombreuses autres hausses de prix auxquelles les collectivités sont actuellement confrontées, celle du prix des repas de cantine apparaît moins sensible, selon Philippe Laurent interrogé par l'AFP.
Au sommaire de l’article
- Les parents d'élèves de Saint-Germain-sur-Morin paieront la cantine plus cher
- Fontenay-sous-Bois n'augmentera pas le tarif payé par les familles
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Les entreprises privées de restauration collective, qui gèrent 40% des cantines scolaires dans le cadre d'une délégation de service public - 60% étant gérées en direct par les municipalités -, tirent la sonnette d'alarme depuis plusieurs mois.
Préparer les repas des écoliers leur coûte de plus en plus cher et elles demandent donc aux collectivités d'accepter de payer plus que ne le prévoyaient leurs contrats. Les professionnels ont demandé à leurs clients, les communes ou agglomérations, de payer au moins 7% plus cher en moyenne les prestations fournies.
Ces demandes "ne paraissent pas excessives de prime abord", a expliqué le maire (UDI) de Sceaux Philippe Laurent, vice-président de l'Association des maires de France (AMF) pour qui "la plupart des communes vont accepter" les demandes des professionnels.
"Si je prends l'exemple de ma commune de 20 000 habitants, le budget restauration collective pèse environ 800 000 euros. 7% d'augmentation, c'est 56 000 euros de plus, un chiffre à mettre en rapport avec le budget global qui est de l'ordre de 40 millions d'euros", dit-il. En regard de nombreuses autres hausses de prix auxquelles les collectivités sont actuellement confrontées, celle du prix des repas de cantine apparaît moins sensible, selon Philippe Laurent interrogé par l'AFP.
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