
900 réclamations dénonçant les conditions et modalités d’accompagnement médico-social ont été adressées au Défenseur des droits ces six dernières années. 80% de ces dossiers mettaient en cause un EHPAD.
L’examen de ces réclamations montre, de manière récurrente, des atteintes aux droits fondamentaux, au respect de la dignité et de l’intégrité des personnes accueillies en EHPAD. Ces saisines questionnent en particulier l’effectivité :
- du principe du libre choix, du consentement éclairé et du droit à l’information de la personne accueillie ;
- du droit à une prise en charge et à un accompagnement adaptés ;
- du droit à la santé ;
- de la liberté d’aller et venir ;
- du droit à la vie privée, à l’intimité et au maintien des liens familiaux ;
- du droit à la propriété ;
- du droit au recours effectif et à la protection.
De telles atteintes aux droits et libertés des résidents, qui sont facilitées voire rendues possibles par la vulnérabilité liée à la perte d’autonomie des personnes accueillies en EHPAD, sont constitutives de maltraitance et de discrimination.
Pour la Défenseure des droits, la justification des atteintes aux droits par des comportements individuels des personnels des EHPAD ne doit pas masquer les atteintes plus nombreuses issues du manque de moyens humains et des carences en matière d’organisation qui ne permettent pas aux professionnels d’accompagner les résidents comme ils le souhaiteraient.
Défenseure des droits >> Communiqué complet
L’examen de ces réclamations montre, de manière récurrente, des atteintes aux droits fondamentaux, au respect de la dignité et de l’intégrité des personnes accueillies en EHPAD. Ces saisines questionnent en particulier l’effectivité :
- du principe du libre choix, du consentement éclairé et du droit à l’information de la personne accueillie ;
- du droit à une prise en charge et à un accompagnement adaptés ;
- du droit à la santé ;
- de la liberté d’aller et venir ;
- du droit à la vie privée, à l’intimité et au maintien des liens familiaux ;
- du droit à la propriété ;
- du droit au recours effectif et à la protection.
De telles atteintes aux droits et libertés des résidents, qui sont facilitées voire rendues possibles par la vulnérabilité liée à la perte d’autonomie des personnes accueillies en EHPAD, sont constitutives de maltraitance et de discrimination.
Pour la Défenseure des droits, la justification des atteintes aux droits par des comportements individuels des personnels des EHPAD ne doit pas masquer les atteintes plus nombreuses issues du manque de moyens humains et des carences en matière d’organisation qui ne permettent pas aux professionnels d’accompagner les résidents comme ils le souhaiteraient.
Défenseure des droits >> Communiqué complet
Dans la même rubrique
-
Actu - Personnes âgées - La vaccination des seniors au cœur de la Semaine européenne de la vaccination
-
Actu - Personnes âgées - Lancement du service public départemental de l'autonomie (SPDA)
-
Actu - Personnes âgées - L’Unccas et le service civique solidarité séniors (SC2S) renouvellent leur partenariat
-
Actu - Personnes âgées - Longévité : et si l’environnement et le mode de vie jouaient un rôle plus important que la génétique ?
-
Actu - Personnes âgées - Appel à manifestation d’intérêt pour une revue de littérature sur le vieillissement et la pauvreté