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Les technologies numériques ont révolutionné le monde de l’écrit au XXIe siècle. Par le passé, les élèves se fiaient aux informations précises et exactes qu’ils trouvaient dans les encyclopédies. L’impression de livres à grande échelle a mis l’information à la portée de tous et a incité le commun des mortels à apprendre à lire. Pourtant, le livre est longtemps resté l’apanage de l’élite. Tout a changé avec les technologies numériques.
Le métier de journaliste ou d’éditeur n’est plus réservé aux lettrés. Nous trouvons désormais des millions de réponses à nos questions sur Internet en quelques clics. Mais ce que nous avons perdu, c’est la certitude que ce que nous trouvons est vrai ou faux, correct ou incorrect. Au XXIe siècle, le concept de compréhension de l’écrit renvoie à la capacité de constituer et de valider des connaissances. Plus il y aura d’informations, plus il nous faudra composer avec l’ambiguïté, recouper des éléments et valider des points de vue.
Lire dans le monde numérique est plus difficile que jamais vu la production et la consommation en hausse de «contenus».
Il semble parfois qu’en matière d’information, c’est la vitesse de diffusion qui l’emporte sur la qualité. Tout cela concourt à créer un climat de désinformation et de contre-vérité. Les algorithmes des médias sociaux sont conçus pour mettre en contact les personnes qui partagent les mêmes convictions et ainsi constituer des caisses de résonnance qui les confortent dans leurs idées plutôt que de les amener à les remettre en question et, de ce fait, renforcent leurs préjugés.
La fracture numérique aggrave ces difficultés chez les plus défavorisés.
Bon nombre d’élèves n’ont pas de connexion Internet à domicile et doivent se contenter de l’école pour acquérir des compétences en informatique et les appliquer. La pandémie de Covid-19 et la fermeture des établissements d’enseignement ne leur ont laissé d’autre choix que d’apprendre chez eux, livrés à eux-mêmes.
Il ressort clairement de cette crise qu’il est urgent de faire en sorte que les jeunes acquièrent de l’autonomie et de bonnes compétences en compréhension de l’écrit pour qu’ils puissent évoluer dans un monde marqué par une volatilité, une incertitude et une ambiguïté sans précédent.
La compréhension de l’écrit était le domaine d’évaluation principal de l’enquête PISA 2018 et le cadre conceptuel de ce domaine a fait une large place aux compétences en compréhension de l’écrit à l’ère du numérique. Le présent rapport décrit plusieurs aspects importants du processus par lequel les élèves de 15 ans acquièrent en compréhension de l’écrit des compétences qui leur permettent de naviguer dans ce XXIe siècle si «technologique».
OCDE >> Note complète
Le métier de journaliste ou d’éditeur n’est plus réservé aux lettrés. Nous trouvons désormais des millions de réponses à nos questions sur Internet en quelques clics. Mais ce que nous avons perdu, c’est la certitude que ce que nous trouvons est vrai ou faux, correct ou incorrect. Au XXIe siècle, le concept de compréhension de l’écrit renvoie à la capacité de constituer et de valider des connaissances. Plus il y aura d’informations, plus il nous faudra composer avec l’ambiguïté, recouper des éléments et valider des points de vue.
Lire dans le monde numérique est plus difficile que jamais vu la production et la consommation en hausse de «contenus».
Il semble parfois qu’en matière d’information, c’est la vitesse de diffusion qui l’emporte sur la qualité. Tout cela concourt à créer un climat de désinformation et de contre-vérité. Les algorithmes des médias sociaux sont conçus pour mettre en contact les personnes qui partagent les mêmes convictions et ainsi constituer des caisses de résonnance qui les confortent dans leurs idées plutôt que de les amener à les remettre en question et, de ce fait, renforcent leurs préjugés.
La fracture numérique aggrave ces difficultés chez les plus défavorisés.
Bon nombre d’élèves n’ont pas de connexion Internet à domicile et doivent se contenter de l’école pour acquérir des compétences en informatique et les appliquer. La pandémie de Covid-19 et la fermeture des établissements d’enseignement ne leur ont laissé d’autre choix que d’apprendre chez eux, livrés à eux-mêmes.
Il ressort clairement de cette crise qu’il est urgent de faire en sorte que les jeunes acquièrent de l’autonomie et de bonnes compétences en compréhension de l’écrit pour qu’ils puissent évoluer dans un monde marqué par une volatilité, une incertitude et une ambiguïté sans précédent.
La compréhension de l’écrit était le domaine d’évaluation principal de l’enquête PISA 2018 et le cadre conceptuel de ce domaine a fait une large place aux compétences en compréhension de l’écrit à l’ère du numérique. Le présent rapport décrit plusieurs aspects importants du processus par lequel les élèves de 15 ans acquièrent en compréhension de l’écrit des compétences qui leur permettent de naviguer dans ce XXIe siècle si «technologique».
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