
La tenue du Salon des Maires et des Collectivités Locales à partir du 21 novembre prochain à Paris va se dérouler alors que nous vivons un contexte politique tendu, entre inflation, crises internationales, crainte pour l’avenir et crise de la légitimité accordée aux élus.
En première ligne de la vie politique et institutionnelle en France, les maires sont particulièrement atteints par une crise démocratique alimentée notamment par :
1- L’impression qu’ont les citoyens de ne pas avoir de prise sur la décision politique, l’issue du dernier referendum organisé en France il y près de 20 ans portant sur le traité établissant une Constitution européenne étant régulièrement citée en exemple ;
2- La recomposition électorale en cours en trois blocs politiques depuis 2017, équivalents et peu conciliables pour gouverner le pays, leur donne l’impression d’une gouvernance autoritaire à chaque 49-3 invoqué ;
3- Enfin l’idée aujourd’hui ancrée dans l’opinion que les différences politiques entre les citoyens ordinaires et les élites sont plus grandes que les différences entre citoyens (68%) clive la société et son fonctionnement.
Les chiffres récents font état d’une augmentation des agressions à l’égard des élus : +32% entre 2021 et 2022 selon le ministère de l’Intérieur. Jusqu’ici épargnés, les maires sont désormais ciblés, comme l’a illustré l’agression à la voiture[1]bélier du domicile de l’édile de L’Haÿ-les-Roses en juillet 2023.
Cette nouvelle violence est-elle révélatrice d’un changement des perceptions qu’ont les Français à l’égard de leurs maires ? Les maires ont-ils perdu leurs spécificités pour devenir des élus comme les autres ?
Le croisement des données de différentes études réalisées par OpinionWay ces dernières années apportent des éléments de réponses à ces questions.
OPINIONEYE >> Etude complète
En première ligne de la vie politique et institutionnelle en France, les maires sont particulièrement atteints par une crise démocratique alimentée notamment par :
1- L’impression qu’ont les citoyens de ne pas avoir de prise sur la décision politique, l’issue du dernier referendum organisé en France il y près de 20 ans portant sur le traité établissant une Constitution européenne étant régulièrement citée en exemple ;
2- La recomposition électorale en cours en trois blocs politiques depuis 2017, équivalents et peu conciliables pour gouverner le pays, leur donne l’impression d’une gouvernance autoritaire à chaque 49-3 invoqué ;
3- Enfin l’idée aujourd’hui ancrée dans l’opinion que les différences politiques entre les citoyens ordinaires et les élites sont plus grandes que les différences entre citoyens (68%) clive la société et son fonctionnement.
Les chiffres récents font état d’une augmentation des agressions à l’égard des élus : +32% entre 2021 et 2022 selon le ministère de l’Intérieur. Jusqu’ici épargnés, les maires sont désormais ciblés, comme l’a illustré l’agression à la voiture[1]bélier du domicile de l’édile de L’Haÿ-les-Roses en juillet 2023.
Cette nouvelle violence est-elle révélatrice d’un changement des perceptions qu’ont les Français à l’égard de leurs maires ? Les maires ont-ils perdu leurs spécificités pour devenir des élus comme les autres ?
Le croisement des données de différentes études réalisées par OpinionWay ces dernières années apportent des éléments de réponses à ces questions.
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