
Les pièges à moustiques sont de plus en plus utilisés dans l’espace public pour lutter contre les nuisances liées aux piqûres et contre les maladies transmises par ces insectes. Or, les études actuellement disponibles ne sont pas suffisantes pour démontrer leur efficacité à court terme sur la propagation de ces maladies. Ainsi, l’Anses encourage leur utilisation, en priorité à titre préventif (à moyen et long termes), pour réduire les fortes densités de populations de moustiques dans le cadre d’une stratégie de lutte intégrée. Enfin, l’Anses rappelle que la mise sur le marché et l’emploi de ces pièges doit être conforme à la réglementation.
Dans l’hexagone, les Agences régionales de santé (ARS) désignent les opérateurs chargés d’intervenir pour limiter la propagation des moustiques. Il existe une quinzaine d’opérateurs, tous ne recourent pas aux pièges à moustiques de la même façon. L’Anses a mené une revue de la littérature pour faire le point sur l’efficacité des pièges à moustiques utilisés par les opérateurs dans le cadre de la lutte antivectorielle.
Au sommaire :
- Plusieurs moyens d’attirer les moustiques femelles
- Un moyen de lutte à utiliser en complément d’autres techniques
- Pas d’étude concernant l’effet des pièges sur la propagation des maladies
- Un rappel de la réglementation nécessaire
Le CO2, l’acide lactique et les autres substances utilisées pour attirer les moustiques femelles sont des substances biocides. Les pièges les utilisant doivent donc être conformes à la réglementation sur les biocides et bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché (AMM). Jusqu’à présent, aucune demande d’AMM n’a été déposée en France pour des pièges à moustiques utilisant du CO2. La commercialisation des pièges à base de CO2 produit par combustion est autorisée selon un régime transitoire jusqu’en juillet 2022. Après cette date, les pièges n’ayant pas d’AMM ne pourront plus être commercialisés en France.
ANSES >> Communiqué complet
Dans l’hexagone, les Agences régionales de santé (ARS) désignent les opérateurs chargés d’intervenir pour limiter la propagation des moustiques. Il existe une quinzaine d’opérateurs, tous ne recourent pas aux pièges à moustiques de la même façon. L’Anses a mené une revue de la littérature pour faire le point sur l’efficacité des pièges à moustiques utilisés par les opérateurs dans le cadre de la lutte antivectorielle.
Au sommaire :
- Plusieurs moyens d’attirer les moustiques femelles
- Un moyen de lutte à utiliser en complément d’autres techniques
- Pas d’étude concernant l’effet des pièges sur la propagation des maladies
- Un rappel de la réglementation nécessaire
Le CO2, l’acide lactique et les autres substances utilisées pour attirer les moustiques femelles sont des substances biocides. Les pièges les utilisant doivent donc être conformes à la réglementation sur les biocides et bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché (AMM). Jusqu’à présent, aucune demande d’AMM n’a été déposée en France pour des pièges à moustiques utilisant du CO2. La commercialisation des pièges à base de CO2 produit par combustion est autorisée selon un régime transitoire jusqu’en juillet 2022. Après cette date, les pièges n’ayant pas d’AMM ne pourront plus être commercialisés en France.
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