
Des gendarmes qui ne payent plus leur loyer, ce n’est pas le synopsis de la nouvelle comédie populaire à l’affiche mais le constat fait par une trentaine de communes des Pyrénées-Orientales propriétaires de casernes louée par la gendarmerie nationale. « Des maires ont reçu un courrier le mois dernier les informant que les loyers ne seraient plus payés jusqu’à la fin de l’année », rapporte la sénatrice LR du département, Lauriane Josende. « Ce qui nous a interpellé, c’est la brutalité de cette annonce. Les élus ont été informés par courrier que le non-paiement des loyers avait une application immédiate », complète le deuxième sénateur du département, Jean Sol (LR).
D’autres territoires pourraient être concernés. Dans la communauté de communes de l’Aillantais (Yonne), la gendarmerie a, par exemple, annoncé « un gel » des loyers à compter d’octobre 2024, selon son président Mahfoud Aomar.
Parmi les raisons invoquées pour justifier cette cessation de paiements, le ministère de l’Intérieur insiste sur « l’insuffisance initiale de crédits de l’ordre de 200 millions d’euros », des « dépenses engagées en raison des évènements en Nouvelle-Calédonie qui n’avaient pas été anticipées » ainsi que le « paiement des dépenses liées à la sécurisation » des Jeux olympiques qui « n’avaient pas été évaluées à leur juste niveau ». Sur ce point, lors de l’examen du budget 2024, le ministère de l’Intérieur avait établi le coût provisionnel de la sécurisation des JO à 200 millions d’euros, « hors hébergement, et « hors gratifications qui pourraient être mobilisées ».
Au sommaire
« Les engagements de l’Etat seront tenus », promet Bruno Retailleau
« Ce sont bien souvent les communes ou les communautés de communes qui garantissent l’emprunt »
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D’autres territoires pourraient être concernés. Dans la communauté de communes de l’Aillantais (Yonne), la gendarmerie a, par exemple, annoncé « un gel » des loyers à compter d’octobre 2024, selon son président Mahfoud Aomar.
Parmi les raisons invoquées pour justifier cette cessation de paiements, le ministère de l’Intérieur insiste sur « l’insuffisance initiale de crédits de l’ordre de 200 millions d’euros », des « dépenses engagées en raison des évènements en Nouvelle-Calédonie qui n’avaient pas été anticipées » ainsi que le « paiement des dépenses liées à la sécurisation » des Jeux olympiques qui « n’avaient pas été évaluées à leur juste niveau ». Sur ce point, lors de l’examen du budget 2024, le ministère de l’Intérieur avait établi le coût provisionnel de la sécurisation des JO à 200 millions d’euros, « hors hébergement, et « hors gratifications qui pourraient être mobilisées ».
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