
Selon l’étude Exporip menée par l’ONG Générations futures, les zones tampons de non-traitement (ZNT) actuelles ne suffisent pas à protéger les riverains des résidus d’épandage.
Quel est l’impact des produits phytosanitaires sur la santé des personnes vivant à proximité des exploitations agricoles ? La question est d’une actualité brûlante, alors que le Conseil d’État a donné au gouvernement jusqu’à fin janvier 2022 pour renforcer les règles d’utilisation des pesticides .
Cette décision fait suite aux recours déposés par des communes et des associations (dont l’UFC-Que Choisir) qui jugeaient très insuffisantes les zones de non-traitement (ZNT) fixées fin 2019 entre les parcelles cultivées et les habitations
15 pesticides différents trouvés
Autre constat, il est plus fréquent de retrouver des pesticides à proximité des vignes (94,4 %) que des grandes cultures (73,3 %). Sur les 30 pesticides recherchés, la moitié ont été détectés au moins une fois Certains d’entre eux sont loin d’être anodins.
« Même si ces résultats demandent à être vérifiés sur un plus grand nombre de prélèvements, la distance de 100 mètres demandée depuis longtemps par Générations futures et de nombreuses autres ONG semble bien avoir un effet très net sur la baisse de l’exposition aux pesticides », observe François Veillerette, le porte-parole de l’association
Que Choisir >> Etude complète
Quel est l’impact des produits phytosanitaires sur la santé des personnes vivant à proximité des exploitations agricoles ? La question est d’une actualité brûlante, alors que le Conseil d’État a donné au gouvernement jusqu’à fin janvier 2022 pour renforcer les règles d’utilisation des pesticides .
Cette décision fait suite aux recours déposés par des communes et des associations (dont l’UFC-Que Choisir) qui jugeaient très insuffisantes les zones de non-traitement (ZNT) fixées fin 2019 entre les parcelles cultivées et les habitations
15 pesticides différents trouvés
Autre constat, il est plus fréquent de retrouver des pesticides à proximité des vignes (94,4 %) que des grandes cultures (73,3 %). Sur les 30 pesticides recherchés, la moitié ont été détectés au moins une fois Certains d’entre eux sont loin d’être anodins.
« Même si ces résultats demandent à être vérifiés sur un plus grand nombre de prélèvements, la distance de 100 mètres demandée depuis longtemps par Générations futures et de nombreuses autres ONG semble bien avoir un effet très net sur la baisse de l’exposition aux pesticides », observe François Veillerette, le porte-parole de l’association
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