
En mars 2009, le RES lançait l’alerte sur les biberons au Bisphénol A. La ville de Paris prenait très rapidement la décision de retirer ces biberons de ses crèches. Des dizaines de villes suivaient cette décision. Cela conduisait les sénateurs, puis les députés à voter l’interdiction en 2010, décision étendue dans l’année même à l’ensemble de l’Union Européenne. A la suite de ce succès, la France a été le premier pays à se doter d’une stratégie nationale.
Le RES est à l’origine de la stratégie nationale perturbateurs endocriniens
Après les interdictions obtenues, suite à l’action du RES, du Bisphénol A dans les biberons et les contenants alimentaires, il apparaissait nécessaire de sortir d’une approche substance par substance pour passer à une approche plus globale. La Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens adoptée en 2014 est la conséquence d’une demande qui avait été formulée en 2012 par le RES. L’évaluation de cette stratégie par les inspections générales (Santé, Développement durable, Agriculture) a confirmé la pertinence de l’objectif : réduire l’exposition de la population aux PE. La deuxième phase de la SNPE doit passer du stade du constat au stade de l’élimination de ces substances de notre environnement ; notamment avec l’appui des collectivités locales.
Campagne «villes et territoires sans perturbateurs endocriniens»
Les collectivités locales ont un rôle particulier car, outre leur capacité à toucher l’ensemble des citoyens, elles disposent du levier économique de la commande publique et peuvent agir sur la formation des professionnels au niveau local (petite enfance, santé, bâtiment, etc..). A la suite du 1er colloque européen «Villes et Territoires sans PE» (Paris, octobre 2017), une charte est proposée aux collectivités locales pour développer des bonnes pratiques afin de réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens.
- La charte VTSPE n’est pas un label mais est un engagement à agir sur 5 points (phytosanitaires, alimentation, formation des professionnel.le.s, marchés publics, information de la population)
- La charte est signée, ou en passe d’être signée, par 4 régions, 6 départements et près de 200 villes sont engagées directement ou via leur communauté d’agglomération
Ce mouvement citoyen doit s'amplifier pour faire reculer cette contamination qui menace les générations futures au même titre que le changement climatique.
Source >> Réseau Environnement Sante
Le site
Le RES est à l’origine de la stratégie nationale perturbateurs endocriniens
Après les interdictions obtenues, suite à l’action du RES, du Bisphénol A dans les biberons et les contenants alimentaires, il apparaissait nécessaire de sortir d’une approche substance par substance pour passer à une approche plus globale. La Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens adoptée en 2014 est la conséquence d’une demande qui avait été formulée en 2012 par le RES. L’évaluation de cette stratégie par les inspections générales (Santé, Développement durable, Agriculture) a confirmé la pertinence de l’objectif : réduire l’exposition de la population aux PE. La deuxième phase de la SNPE doit passer du stade du constat au stade de l’élimination de ces substances de notre environnement ; notamment avec l’appui des collectivités locales.
Campagne «villes et territoires sans perturbateurs endocriniens»
Les collectivités locales ont un rôle particulier car, outre leur capacité à toucher l’ensemble des citoyens, elles disposent du levier économique de la commande publique et peuvent agir sur la formation des professionnels au niveau local (petite enfance, santé, bâtiment, etc..). A la suite du 1er colloque européen «Villes et Territoires sans PE» (Paris, octobre 2017), une charte est proposée aux collectivités locales pour développer des bonnes pratiques afin de réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens.
- La charte VTSPE n’est pas un label mais est un engagement à agir sur 5 points (phytosanitaires, alimentation, formation des professionnel.le.s, marchés publics, information de la population)
- La charte est signée, ou en passe d’être signée, par 4 régions, 6 départements et près de 200 villes sont engagées directement ou via leur communauté d’agglomération
Ce mouvement citoyen doit s'amplifier pour faire reculer cette contamination qui menace les générations futures au même titre que le changement climatique.
Source >> Réseau Environnement Sante
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