Rarement une interprétation politique d’un texte officiel aura été si contraire au texte lui-même. L’utilisation de l’eau de pluie à des fins domestiques et d’arrosage est plus que jamais encouragée par la loi. Reconnectez vos récupérateurs d’eau de pluie, c’est une "fake alert".
Le post sur X (anciennement Twitter) du président du mouvement Les Patriotes renvoie vers une très longue vidéo, dont il tire la conclusion selon laquelle il ne sera plus possible chez soi de recueillir l’eau de pluie pour un usage domestique, ni pour les potagers (dans le cas des potagers, il ajoute un “?!”). Et de dénoncer dans le même message la “privatisation de l’eau de pluie” et la “mondialisation” dont l’eau de pluie serait victime.
Cette affirmation, qui prend l’eau de toutes parts, repose sur trois décrets, dont seul le dernier concerne les eaux pluviales. Il date du 29 août 2023 , et il traite notamment des “conditions d’utilisation des eaux de pluie”.
Rien, dans ce décret, n’interdit d’arroser ses plantes à l’eau de pluie. Rien n’interdit non plus l’utilisation domestique des eaux de pluie, au contraire encouragée par la loi. On peut le démontrer de deux manières. L’une n’est pas juridique, mais coule de source : si une telle interdiction avait été posée par le décret, les fabricants de matériels de stockage et de réseaux d’eaux pluviales auraient déjà procédé à un lobbying intense contre cette mesure, criant à l’absurdité, faisant planer des milliers de suppressions d’emplois, alertant tous les médias.
L’autre manière de démontrer est juridique.
Au sommaire
- rien de neuf sous le soleil
- l’usage domestique de l’eau de pluie est encouragé
- quelques restrictions qui existaient déjà
Les Surligneurs >> Note complète
Le post sur X (anciennement Twitter) du président du mouvement Les Patriotes renvoie vers une très longue vidéo, dont il tire la conclusion selon laquelle il ne sera plus possible chez soi de recueillir l’eau de pluie pour un usage domestique, ni pour les potagers (dans le cas des potagers, il ajoute un “?!”). Et de dénoncer dans le même message la “privatisation de l’eau de pluie” et la “mondialisation” dont l’eau de pluie serait victime.
Cette affirmation, qui prend l’eau de toutes parts, repose sur trois décrets, dont seul le dernier concerne les eaux pluviales. Il date du 29 août 2023 , et il traite notamment des “conditions d’utilisation des eaux de pluie”.
Rien, dans ce décret, n’interdit d’arroser ses plantes à l’eau de pluie. Rien n’interdit non plus l’utilisation domestique des eaux de pluie, au contraire encouragée par la loi. On peut le démontrer de deux manières. L’une n’est pas juridique, mais coule de source : si une telle interdiction avait été posée par le décret, les fabricants de matériels de stockage et de réseaux d’eaux pluviales auraient déjà procédé à un lobbying intense contre cette mesure, criant à l’absurdité, faisant planer des milliers de suppressions d’emplois, alertant tous les médias.
L’autre manière de démontrer est juridique.
Au sommaire
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- l’usage domestique de l’eau de pluie est encouragé
- quelques restrictions qui existaient déjà
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