
Le 28 juin se tiendra en clôture du festival du Printemps de Bourges la deuxième édition des États généraux des festivals (EGF). Cette édition permettra de faire le point sur la reprise avant la saison estivale des festivals, et de faire un point d’étape des travaux engagés lors de la première édition des EGF.
La première édition des EGF s’était tenue les 3 et 4 octobre 2020 à Avignon, et dans toute la France par le relai des Directions régionales des affaires culturelles (DRAC). Elle avait pour ambition de donner la parole aux professionnels du secteur, pour réinventer le modèle des festivals. Déjà en 2020, la crise sanitaire avait révélé «aux yeux de tous», selon la ministre de la Culture, «l’importance des festivals dans la vie de notre pays».
Un des engagements de la ministre de la Culture était alors de donner à chacun des professionnels la possibilité de s’exprimer et de prendre part à la dynamique de concertation. Par ailleurs, la ministre avait «décidé de renforcer les échanges avec les collectivités locales», et un a fait un des sujets prioritaires des conseils des territoires pour la culture.
L’impact des festivals en termes de création artistique, de renouvellement des publics, de rayonnement territorial et de retombées économiques et touristiques est largement reconnu. Néanmoins, la fragilité de leur modèle économique avait été soulignée lors de la première édition des EGF. Les participants s’inquiétaient de «la faiblesse des ressources propres» des festivals.
Pour répondre à cet enjeu, des premières pistes de réflexions «d’évolution durables» avaient été abordées. D’une part, il s’agirait de miser sur des nouvelles formes juridiques, en passant d’un statut associatif à, par exemple, une société publique locale ou encore une société coopérative d’intérêt collectif. D’autre part, diversifier l’offre des festivals vers des contenus audiovisuels représente une autre possibilité d’évolution.
Dans la continuité de ces réflexions, seront présentés lors de la deuxième édition des EGF :
- un forum qui permettra de poursuivre les échanges et de discuter des cadres de la reprise ;
- la présentation des résultats d’une enquête socio-économique et d’une enquête sur les publics des festivals ;
- un projet de cartographie des festivals dans 3 régions pilotes ;
- l'analyse de la démarche de développement durable des festivals.
L’Autorité de la concurrence présentera également à cette occasion son étude sur la concentration dans le secteur des musiques actuelles, qui concerne un certain nombre de festivals.
Un prochain rendez-vous sera proposé à l’automne 2021, lors duquel le ministère de la Culture pourra présenter la politique renouvelée de l’État en faveur des festivals.
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La première édition des EGF s’était tenue les 3 et 4 octobre 2020 à Avignon, et dans toute la France par le relai des Directions régionales des affaires culturelles (DRAC). Elle avait pour ambition de donner la parole aux professionnels du secteur, pour réinventer le modèle des festivals. Déjà en 2020, la crise sanitaire avait révélé «aux yeux de tous», selon la ministre de la Culture, «l’importance des festivals dans la vie de notre pays».
Un des engagements de la ministre de la Culture était alors de donner à chacun des professionnels la possibilité de s’exprimer et de prendre part à la dynamique de concertation. Par ailleurs, la ministre avait «décidé de renforcer les échanges avec les collectivités locales», et un a fait un des sujets prioritaires des conseils des territoires pour la culture.
L’impact des festivals en termes de création artistique, de renouvellement des publics, de rayonnement territorial et de retombées économiques et touristiques est largement reconnu. Néanmoins, la fragilité de leur modèle économique avait été soulignée lors de la première édition des EGF. Les participants s’inquiétaient de «la faiblesse des ressources propres» des festivals.
Pour répondre à cet enjeu, des premières pistes de réflexions «d’évolution durables» avaient été abordées. D’une part, il s’agirait de miser sur des nouvelles formes juridiques, en passant d’un statut associatif à, par exemple, une société publique locale ou encore une société coopérative d’intérêt collectif. D’autre part, diversifier l’offre des festivals vers des contenus audiovisuels représente une autre possibilité d’évolution.
Dans la continuité de ces réflexions, seront présentés lors de la deuxième édition des EGF :
- un forum qui permettra de poursuivre les échanges et de discuter des cadres de la reprise ;
- la présentation des résultats d’une enquête socio-économique et d’une enquête sur les publics des festivals ;
- un projet de cartographie des festivals dans 3 régions pilotes ;
- l'analyse de la démarche de développement durable des festivals.
L’Autorité de la concurrence présentera également à cette occasion son étude sur la concentration dans le secteur des musiques actuelles, qui concerne un certain nombre de festivals.
Un prochain rendez-vous sera proposé à l’automne 2021, lors duquel le ministère de la Culture pourra présenter la politique renouvelée de l’État en faveur des festivals.
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